La saison d’été commence enfin. Laissant derrière elle une saison de printemps assez morose. La faute à un Mahouka Koukou no Rettousei bien en deçà de ce qu’il aurait voulu être et à un Ryuugajou Nanana no Maizoukin terriblement ennuyeux et dont le final n’a pour seule volonté de vendre le light novel. Notons tout de même ce petit chef d’oeuvre de No Game No Life (produit par Madhouse qui a aussi fait Mahouka justement) qui a tenu toutes ses promesses et qui devrait nous sublimer encore à l’avenir.

Mais entamons donc cette saison d’été durant laquelle je vous recommanderai d’autres animes que ceux diffusés (vu que ça vient de commencer dur de se faire un avis) même si je vous recommande fortement de voir Akame Ga Kill (ADN) et Space Dandy 2 (Wakanim) qui sont à mes yeux deux valeurs sûres.

Wallpaper – Fairy Tail
Fairy Tail c’est bourré de fan-service. Et l’anime n’est pas mieux. Surtout qu’il s’est enfin payé une animation digne de son nom (et encore je suis très gentil) seulement cette année. Mais Fairy Tail reste un manga rangé parmi les shonen et il n’y passe pas inaperçu. Si son succès est de nos jours plus à attribuer aux formes généreuses que dévoilent bien trop Lucy ou Erza, avant c’était pour des raisons bien plus honorables.
Fairy Tail a un dessin formidable et une histoire pas toujours bien écrite mais vraiment très stylée. Et ici j’insiste sur le dessin. Autant Mashima dessine bien les formes féminines, autant il est un expert concernant les dessins de combat. L’action est très dynamique, on ne s’y perd pas et le tout est vraiment très classe. C’est l’été et donc l’occasion de voir des trucs moins prise de tête et Fairy Tail est idéal pour ça.

Soundtrack – My Soul, Your Beats ! – My Song (Angel beats)
Que dire… Angel Beats est un chef d’oeuvre incontestable. Autant pour sa magnifique animation datant des belles années de PA Works que pour son histoire. Et pour sa soundtrack.
La soundtrack occupe une place importante dans un anime. Et Angel Beats illustre à merveille ce travail.Que ce soit pour l’opening, l’ending ou la soundtrack en général, il y a un boulot formidable réalisé autour des musiques. En résulte un univers sonore fabuleux qui participera grandement à la poésie d’Angel Beats. Poésie qui repose sur les nombreux personnages de l’anime et sur l’arrivée de nouveaux. Chaque changement à ce niveau sera retranscris dans l’opening ET l’ending. Dans ce dernier nous verrons justement tous les personnages de l’anime disparaître ou apparaître selon les épisodes sur une musique splendide.
Et le groupe de musique Girls Dead Monster est une grande réussite. Ses joueuses, dont les relations ne sont pas développées dans l’anime mais dans des œuvres parallèles et jouent de formidables chansons. Comme My Song qui est une pire petite merveille lancée pile au bon moment dans l’anime. En parfaite harmonie.

Personnage – Hotarou Oreki/Eru Chitanda (Hyouka)
Un duo improbable, c’est ce que forme Oreki et Chitanda. L’un est un flemmard assumé tandis que l’autre est une petite boule d’énergie et de curiosité. Et c’est leur relation que traitera principalement Hyouka. Au fil de l’histoire ils évolueront, surtout Hotarou en fait, et leur psychologie aura ainsi donc une finalité en passant d’un état A à un état B.
Mais ce n’est pas ce qui m’a le plus passionné dans cet anime et dans leur duo. Ce qui m’a le plus intéressé est plutôt leur design. Et quel design ! On a du pur Kyoto Animation, c’est-à-dire quelque chose de beau, très beau même. La chevelure de Chitanda est très bien animée (je parle des scènes où ils délirent dans l’esprit d’Hotarou) et Hotarou tire en permanence une tête de blasé sublime. Sans oublier leurs yeux qui sont magnifiquement expressifs et vous obtenez un cocktail de beauté pure. Dès la première fois où on les voit, on sent le relâchement de l’un et la légèreté de l’autre.
Et en plus Chitanda est ultra mignonne. Et Hotarou est peut-être un joli garçon pour les fangirls. Peut-être.

Manga – Eden No Ori (Cage Of Eden)
Dans la catégorie “Manga découvert sur internet”, Eden No Ori est l’une de mes plus grandes “trouvailles”. Édité en France depuis Octobre 2013 par Soleil Manga j’ai découvert a la base ce manga au hasard. Je vous encourage évidemment à acheter les tomes pour le lire à présent.
Mais parlons du manga en lui-même. Partant de certains classiques du shonen, essentiellement au niveau des personnages et du fan-service. Mais ce n’est pas un défaut, au contraire. On part sur des bases simples et connues de quiconque ayant déjà lu quelques manga dans sa vie. Entre le héros incertain mais valeureux, la racaille au coeur d’or, l’amie d’enfance de toute beauté mais amoureuse du héros… En clair, Eden No Ori ne se démarque pas pour son originalité même si cela n’empêche l’histoire d’user de ces personnages de manière subtile et avec caractère.
L’histoire n’est pas en reste loin de là. Jouant beaucoup sur les l’enchaînement de découvertes avec plus ou moins de déductions fabuleuses, la narration n’a rien d’exceptionnel à part être bien rythmée. Mais on est tout de même en présence d’un sacré univers fabuleux très bien pensé et assez bien développé.
Du classique mais bien fait, des fois ça marche très bien.

Synopsis :

Akira et ses camarades de classe reviennent d’un voyage scolaire en avion lorsqu’un incident se produit, des secousses, une illusion puis le trou noir… Ils se réveillent plus tard sur une île habitée par des espèces que l’on croyait éteintes depuis des milliers voire des millions d’années. La situation devient de plus en plus désespérée à tel point que certains de ses camarades de classe sont dévorés vivants par des bêtes sauvages, tandis que d’autres tuent en désespoir de cause. Maintenant, Akira et quelques camarades d’infortune qui se sont joints à lui vont tenter de survivre à ce qui paraît être un horrible cauchemar …

(Source : Manga-News – Édité par Soleil Production)

Anime – Outbreak Company

Parlé de l’univers Otaku dans un anime est une forme de fan-service. En général c’est fait de manière assez subtile et cela plait beaucoup sans pour autant être écoeurant. Mais certains anime vont plus loin et se basent sur cette idée même. Outbreak Company en fait parti et le résultat et plus que plaisant !

Comme beaucoup de son espèce, l’anime part avec un héros purement otaku (ou plutôt un Hikikomori) et que l’on suivra tout au long de l’histoire. Sauf que là il est envoyé dans une dimension parallèle (sentez l’histoire bien nawak) où la plupart des clichés otaku existent. Comme l’elfe/servante/ultra-mignonne. Et l’anime ne s’arrêtera pas là en abusant de clichés voulus (comme la reine qui jouera la tsundere) et de références à d’autres oeuvres. Le tout animé par un petit style pas très fou mais néanmoins sympathique et suffisant pour démarquer Outreak Company de la masse. Et de l’humour. Beaucoup d’humour. Et l’anime se paye le luxe d’une fin assez réfléchie et non simpliste comme on pourrait s’y attendre. C’est un anime devant lequel on passe indéniablement un très bon moment !

Synopsis :

Suite à la découverte d’un portail entre le Japon et le Saint Empire Eldant, le gouvernement japonais a recruté le jeune Shinichi Kanou comme ambassadeur afin de renforcer les relations entre les deux mondes. Ce dernier devra présenter et défendre la culture japonaise mondialement connue à travers les mangas, les animes et les jeux vidéos !

(Source : ADN – également diffuseur légal)



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