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Point Otaku #25 – Ces originaux
Il arrive fréquemment qu’un anime serve en réalité à vendre un autre produit (manga, jeux…). Cet hiver, Dimension W ou Grimgar n’existent que dans ce but, qu’importe leur qualité. Leur formule est simple et particulièrement efficace. En 12 ou 13 épisodes, ce genre de série avance suffisamment pour faire découvrir son univers au spectateur ainsi que le gros de l’intrigue. Et inversement, elle laissera le spectateur sur sa faim, poussant ce dernier à vouloir acheter le manga/light novel/visual novel d’origine1. Malgré tout, certaines adaptations ne se contentent pas de cette formule. Toujours cet hiver, le studio Shuka termine d’adapter l’excellent Durarara en anime. Une adaptation qui racontera donc l’intégralité du…
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Point Otaku #24 – Ils le méritent
En fin d’année sortaient les Gaek’Oscars, un incroyable et formidable article dont les résultats sont attendus dans le monde entier et sponsorisé par les plus grands acteurs du marché de la japanim. Presque. Ce fut alors l’occasion de revenir sur l’année 2015 et de récompenser les séries qui – selon moi – étaient les meilleures où avaient du mérite dans diverses catégories. Ce genre d’article impose alors des choix difficiles, m’obligeant à désigner arbitrairement un seul et unique gagnant. C’est une tâche âpre et complexe, amenant toujours à des décisions douloureuses. Cela donne également lieu à des injustices, certaines séries étant de nombreuses fois nominées ou fortement méritantes mais –…
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Point Otaku #11 – Holidays !
La saison d’été commence enfin. Laissant derrière elle une saison de printemps assez morose. La faute à un Mahouka Koukou no Rettousei bien en deçà de ce qu’il aurait voulu être et à un Ryuugajou Nanana no Maizoukin terriblement ennuyeux et dont le final n’a pour seule volonté de vendre le light novel. Notons tout de même ce petit chef d’oeuvre de No Game No Life (produit par Madhouse qui a aussi fait Mahouka justement) qui a tenu toutes ses promesses et qui devrait nous sublimer encore à l’avenir.
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Critique – Cimoc : Le doux mariage entre manga et fan-service
En tant qu’otaku, je lis évidemment beaucoup de manga. Et je considère de ce fait beaucoup de mes manga comme des œuvres d’art. Mais ce serait oublié que, comme le cinéma, le manga est avant tout un bien de consommation. Et se doit donc de se vendre. Un objet propre à notre société de consommation. C’est une chose que se permet de nous rappeler doucement Cimoc, le manga dont je vais parler aujourd’hui. S’il s’apparente à être un énième manga construit sur une histoire banale et simpliste propulsée par le fan service, il n’en est rien. Cimoc est un petit concentré de sympathie et de réflexion avec certes des tocs…