Hé mais ça fait longtemps dis donc. Mais je reviens enfin sur ce blog après des mois de galères personnelles, en espérant que cette fois soit la bonne ! Niveau news d’ailleurs, sachez juste que j’ai ouvert un compte Instagram pour Amanko sur lequel je compte poster des photos d’artbook et de mangas. Du coup si vous aimez les jolis dessins je vous conseille de vous abonner ! Sinon je prépare un nouvel article dans la veine de celui sur Ichigo Takano, il portera sur la mangaka Harikamo et devrait sortir pour la fin du mois. Et maintenant passons au sujet du jour…

Je vais donc vous donner mes premières impressions sur les séries de cet automne, ou tout du moins celles que je pense regarder. Je ne cherche donc pas à être exhaustif mais juste à donner un bref avis sur ce que j’ai vu et ce que je recommande. La dernière fois que j’ai parlé des animes de saison remonte à bien loin (presque deux ans pour l’hiver 2017) et j’ai été pris d’un petit moment de nostalgie. Donc voilà je me suis lancé dans la rédaction de cet article, qui devrait néanmoins rester un one-shot (comprendre que je ne reprendrai pas les articles saisonniers de manière régulier pour autant).

C’est parti pour une petite revue de mes séries de cet automne !

A Certain Magical Index III

26 épisodes | Crunchyroll | J.C. Staff

La Cité académique rassemble des étudiants dotés de pouvoirs extrasensoriels. Parmi eux, Tôma a du mal à trouver sa place car il dispose d’un don lui permettant… d’annuler celui des autres ! De plus, ce don lui cause une poisse inépuisable. Un jour, il croise la route d’Index, une jeune nonne ayant mémorisé 103 000 grimoires interdits. Pourchassée à cause de ses connaissances, elle est sauvée par Tôma qui n’imaginait pas se retrouver impliqué dans un immense complot… (Crunchyroll)

C’est assez amusant parce qu’à la base je suis vraiment pas fan de la série de ToAru, et encore moins des Index pour une raison qui semble assez évidente1. Mais au fil du temps j’ai relativisé mon avis en me disant que ça restait mine de rien des séries d’action assez divertissantes. Et je voyais donc cette troisième saison comme mon divertissement assez simple de la saison, sans non plus en attendre quoique ce soit.

L’épisode 1 fut une vraie purge pour moi. Bon alors il faut relativiser aussi, c’était vraiment une remise en contexte de la série et l’histoire devrait vraiment se lancer qu’à l’épisode 2. Et autre avantage : un “astucieux” procédé narratif permet de nous passer d’Index et ça c’est top. Mais sinon oui, j’ai vraiment passé un mauvais moment devant le pilote. On retrouve des gags à base de ecchi des années 2010 (à base de héros qui surprend une fille dans une situation gênante, laquelle va alors le frapper). Les personnages sont assez tartes par moment. Et j’ai toujours autant de mal avec le ton de la série, qui se veut très sérieuse tout en ayant des scènes juste stupides.

Bref comme je l’ai dit, il faut relativiser ce que je dis là et la suite devrait être plus intéressante. C’était juste un pilote d’exposition qui cherchait plus à dire “hey la série est comme ça” à ceux qui arriveraient que maintenant. C’est juste qu’après des années à me dire que “c’est pas si mal comme série”, j’ai pris une vraie claque qui m’a rappelé tout ce qui me plaisait pas en un épisode.

Anima Yell!

12 épisodes | Crunchyroll | Doga Kobo

Depuis qu’elle est au collège, Kohane Hatogaya se passionne pour les cheerleaders. Lorsqu’elle entre au lycée, elle monte un club de pom-pom girls aux côtés de ses amies Hizume Arima et Uki Saruwatari. Ces jeunes filles vont s’entraîner dur pour apporter moral, soutien et faire le plein d’ondes positives ! (Crunchyroll)

Les magazines du Manga Time Kirara nous proposent cette saison encore une adaptation animée d’un de leurs titres. Après Harukana Receive cet été, Comic Girls au printemps, Yuru Camp et Slow Start l’hiver dernier, voici Anima Yell!. Ici il sera question de chair cheer où le plus important est d’encourager les autres. Ce qui convient parfaitement à la protagoniste, Kohane Hatoya, qui dit elle-même toujours faire passer les autres avant sa propre personne. Personnellement je la surnomme “anti-Kaos”, une référence à la mc de Comic Girls qui était donc l’exact opposé. Ici, on a un personnage ultra sociable, avec beaucoup d’assurance et qui sourit tout le temps. Si on peut trouver qu’elle appuie un peu trop ce côté de “brave fille”, on ne peut lui retirer d’être justement très sympa et je me suis rapidement attaché à elle. Cette bonne humeur communicante fait du titre une vraie série “good vibes”.

Ah et j’avais zappé l’info mais c’est adapté par Doga Kobo, qui avaient déjà adaptés New Game et Sansha Sanyou provenant eux aussi des Manga Time Kirara. Comme quoi faut croire qu’ils apprécient vraiment adapter leurs séries.

Bloom Into You

13 épisodes | ADN | Troyca

Yû, lycéenne de première année et fan de shôjo, attend avec impatience le jour où elle connaîtra une histoire d’amour aussi intense que celles décrites dans ses mangas. Et pourtant, quand elle reçoit la déclaration d’amour de l’un de ses camarades… elle ne ressent rien. Ne sachant pas quoi répondre, Yû demande de l’aide à Nanami, la belle présidente du conseil des élèves qui rejette toujours ses prétendants avec beaucoup d’assurance. Mais, quand cette dernière lui déclare aussi sa flamme, son histoire d’amour n’est peut-être pas celle à laquelle elle s’attendait… (ADN)

Un très joli titre, sur plusieurs points. Déjà visuellement, ça saute assez rapidement aux yeux. Les décors sont détaillés, le chara design soigneux et élégant, le tout coloré sobrement. La réalisation offre aussi de jolis plans et quelques séquences somptueuses, comme quand Yû surprend la déclaration. Mais le plus agréable reste la légèreté de l’histoire, qui offre une romance (du moins ici son début) avec une simplicité fort élégante. Je me suis direct attaché aux deux protagonistes, que ce soit la candeur de Yû et la sérénité de Nanami. Le rythme posé laisse toute la place nécessaire à l’expression des sentiments de ses personnages.

Et ça me fait super plaisir de voir une romance lesbienne traitée avec autant de douceur dans la japanimation. Ce n’est évidemment pas la première, récemment on peut également citer Asagao to Kase-san qui fait lui aussi dans la douceur. Et au risque de passer pour un relou, j’estime très important d’avoir des romances de ce type dans les animes. Trop souvent les relations lesbiennes sont représentées comme borderline, jouant sur le harcèlement sexuel (Critus – quand bien même ce titre offre aussi un joli traitement des sentiments avec Yuzu – , Netsuzou Trap). C’est aussi pour cela que je ne décris pas Bloom Into You comme un yuri ou même un shojou ai (alors que théoriquement il en est carrément un) car c’est avant tout une romance entre deux personnages. Point final.

Donc ouais la série est une romance très prometteuse, super jolie et qui devrait évidemment plaire aux amateurs de yuri/shojou ai. Un de mes coups de coeur de cette saison.

Boarding School Juliet

12 épisodes | Amazon de ses morts | Lidenfilms

L’académie de Grigio. Les élèves venant étudier dans cet établissement viennent de deux pays différents et résident ainsi dans deux dortoirs séparés. Romeo Inudzuka et Juliet Percia, sont les représentants rivaux des deux dortoirs, cependant ils éprouvent et vivent une relation amoureuse en secret. Ils vont ainsi devoir vivre leur relation à l’abri des regards ou de mauvaise choses pourraient leur arriver. (Nautiljon)

J’avais peur que ce soit une romcom un peu barbante mais au final ça va. Le protagoniste est dans la tradition des gentils idiots, doublé d’un fort caractère. Bref c’est un bon gars. Pas vraiment plus d’originalité pour la demoiselle, étant elle de la lignée des “filles bien droites comme il faut”. Le tout enrobé dans une école apparemment luxueuse en mode guerre des gangs versus Roméo et Juliette. J’ai quelques craintes sur les personnages secondaires, notamment les bras droits des héros qui semblent déjà amoureux de leur chef. À voir comment ça sera exploité.

Cela dit, la série est plutôt jolie et certaines séquences étaient assez stylées (je pense surtout à la scène de la fontaine). Et je pense que la relation entre les protagonistes sera assez chouette à suivre. Une romcom assez classique donc, mais qui devrait être tout de même bien sympa.

HIMOTE HOUSE

12 épisodes | Crunchyroll | Bouncy

Les trois sœurs Himote, Tokiyo, Kinami et Kokoro, vivent à Nakano, dans Tokyo, dans ce qu’elles ont surnommé la « Maison Himote ». Elles partagent le lieu avec deux anciennes camarades de classe, Tae et Minamo, ainsi qu’un chat appelé Enishi. Ces cinq filles mènent une vie turbulente dans cette Maison Himote, passant leurs journées à essayer de trouver un moyen d’attirer des garçons à aimer. De plus, il semble qu’elles et le chat aient un mystérieux pouvoir… (Crunchyroll)

J’ai envie de cracher tout ma haine sur cette série comme rarement j’ai pu le faire ici, mais ça serait franchement de mauvaise foi et assez bête de ma part. Alors oui je me suis complètement laissé berner par le très joli poster de la série, montrant le joli chara design de Booota, alors que la série est en réalité en full 3D complètement immonde assez bof. C’est donc assez déçu que je suis ressorti du premier épisode, mais hé ça j’avais qu’à me renseigner en amont après tout.

Par contre pour le reste faut reconnaitre que ça vole pas très haut. Les dialogues sont très randoms, les répliques ne font pas naturelles et je n’ai pas trouvé le tout drôle. Par contre j’ai trouvé assez sympa la scène après le générique de fin. On y voit les personnages en mode “soirée pyjama/discussion posée” et délirant de manière un peu random. Je veux pas trop m’avancer mais j’ai pas mal l’impression que la séquence découle fortement d’improvisation de la part des seiyus. Résultat c’est assez fluide et naturel, avec une ambiance légère sympatoche. Je pense pas que ça justifie non plus de s’infliger les dix autres minutes de l’épisode mais bon c’est toujours ça de pris.

Iroduku

13 épisodes | Amazon de ses morts | P.A. Works

Dans un monde futur où la magie fait partie de la vie quotidienne, Hitomi Tsukishiro, 17 ans, descendante d’une famille de mages, perd sa capacité de voir les couleurs quand elle est petite et grandit sans émotion. Préoccupée par son futur, la grand-mère d’Hitomi, Kohaku, décide de la renvoyer dans le passé en 2018, où elle va découvrir un monde de couleurs éblouissantes.

Si on enlève l’introduction de l’histoire qui est assez brusque, la série pose de bonnes bases. On part donc sur un tranche de vie mélangeant romance et magie, avec une protagoniste en recherche littéralement de couleurs dans sa vie. Visuellement la série tient toutes ses promesses, puisqu’on a tout de même le studio P.A. Works aux commandes avec un character design original du talentueux artiste Flyco. Après j’ai trouvé qu’il y avait une bonne ambiance, certains personnages présentés semblent sympas. Reste donc avoir ce que donnera l’histoire sur son ensemble pour ce qui est un des projets les plus ambitieux de cette saison.

JoJo’s Bizarre Adventure: Golden Wind

39 épisodes | Crunchyroll/ADN | David Production

Kôichi Hirose est envoyé à Naples en Italie pour retrouver la trace de Haruno Shiobana. Il découvre qu’il vit sous le nom de Giorno Giovanna. Son ambition est de devenir le parrain du groupe mafieux Passione afin de convaincre ses membres de l’aider à éradiquer la criminalité dans la ville… (Crunchyroll)

J’ai toujours pas vu l’épisode mais hé vous savez quoi ? On s’en fout c’est Jojo bordel. Évidemment que c’est cool en plus la partie 5 propose une nouvelle fois un cadre totalement différent aux précédentes séries, avec de tous nouveaux stands et des personnages dingues. De toute façon si vous lisez ce paragraphe soit vous avez vu les précédentes parties alors vous allez adorer cette nouvelle saison, soit…mais vous attendez quoi pour commencer JOJO ???

Ms. vampire who lives in my neighborhood

12 épisodes | Crunchyroll | Studio Gokumi/AXsiZ

Quand Akari Amano, une jeune fille ordinaire, est sauvée par la jolie vampire Sophie Twilight, c’est le coup de foudre. Cette fascination aboutit rapidement en cohabitation quand Sophie accueille Akari comme nouvelle colocataire, un peu à contrecœur. Malgré son statut de vampire, Sophie ne s’en prend jamais aux humains, préférant commander du sang en ligne (et des produits dérivés d’animé avec ça), comme n’importe quel consommateur… (Crunchyroll)

Là encore je savais pas trop à quoi m’attendre mais en même temps quand on se renseigne pas est-ce étonnant ??? Ici on a une série que je trouve assez mignonne, avec en prime une maniaque de poupées en guise de protagoniste. On devine assez rapidement que la série est un shojou-ai, dans la mesure où l’opening se lance sur de jeunes filles s’embrassant (sur la joue). Mais bon quand on voit l’affection presque maniaque qu’a Akari envers Sophie, la petite vampire, on comprend vite dans quel délire on s’embarque.

Mis à part ça, la série est plutôt sympa. C’est assez détente à regarder, aidé par un rythme assez mou que certains (comme moi) pourront apprécier. La protagoniste est complètement perchée (tout comme sa famille) et j’ai rapidement accroché à sa personnalité absurde.

Un bon titre détente pour les amateurs de shojou-ai, ou de vampires, voire peut-être même de poupées, j’imagine.

Okoshiyasu, Chitose-chan

?? épisodes | Personne ET C’EST UNE HONTE | Gathering

Nous suivons le quotidien de Chitose, un duveteux manchot empereur vivant à Kyoto. Elle découvre divers lieux touristiques, plats typiques de la région et se lie d’amitié avec des humains. (Nautiljon)

C’est un manchot empereur qui fait sa vie à Kyoto bon sang je dois vraiment en dire plus ? Matez le c’est méga chill et mignon.

Otona no Bouguya-san

12 épisodes | Imagica Imageworks

L’histoire d’une armurerie un peu…particulière.

Alors déjà c’est pas toujours évident d’avoir des trucs à dire sur une série juste après un épisode, mais alors les formats courts de 2–3 minutes c’est la mort. Genre là typiquement c’est juste une série avec un armurier qui veut vendre des armures dénudées au possible aux femmes. Voilà.

Donc oui c’est pas ouf MAIS y a Nao Touyama dedans et comme je suis un weeb faible je regarderai pour elle.

Rascal Does Not Dream of Bunny Girl Senpai

13 épisodes | Wakanim | CloverWorks

Sakuta Azusawaga, lycéen près d’Enoshima, une ville entre ciel et mer, va faire la rencontre de nombreuses camarades atteintes du syndrome de l’adolescence, un trouble qui touche les jeunes souffrant d’un état mental fragile. Parmi elles, Mai Sakuraijima, une fille en costume de lapin, qui se trouve être une actrice dont la carrière a été mise en pause. Le plus étrange, c’est que seul Sakuta est capable de la voir. Pourquoi est-elle invisible ? En cherchant à résoudre ce mystère, Sakuta comprend petit à petit la complexité des sentiments de Mai. (Wakanim)

Alors là c’est pareil que pour Boarding School Juliet, je savais genre absolument pas à quoi m’attendre (peut-être parce que je me renseigne quasiment pas avant de mater un anime ???) et le délire bunny girl me faisait craindre à une banale comédie scolaire un peu lourdingue.

Et bah absolument pas. Genre vraiment pas et c’est même tout l’inverse, la série est plutôt assez subtile avec une jolie réalisation. Le duo de protagoniste sont assez acerbes envers la vie et ça donne des dialogues rappelant l’excellent Oregairu. Le côté “phénomène surnaturel lié à l’adolescence” me rappelle aussi pas mal Kokoro Connect et niveau visuel on est plus proche de la sobriété de Just Because. D’ailleurs la série est adapté d’un light novel écrit par Hajime KAMOSHIDA, qui a travaillé sur l’écriture de…Just Because justement.

Ce joli pêle-mêle offre ainsi une série plutôt atypique. J’ai beaucoup aimé la simplicité du premier épisode, mettant bien en avant les dialogues entre les personnages. Visuellement aussi j’ai été pas mal séduit, avec une palette de couleurs très sobre, voire terne disons le, mais ancrant d’autant plus la série dans le monde réel. Ce qui est donc assez amusant puisqu’elle met en scène des phénomènes surnaturels. Je suis vraiment intrigué et j’ai très hâte d’en voir plus.

Ah, et j’adore l’opening.

Release the Spyce

12 épisodes | Lay-duce

Nous suivons le quotidien de la lycéenne Momo avec ses cinq autres amies, qui travaillent pour Tsukikage, une agence de renseignement ayant pour but de maintenir la paix dans la ville de Sorasaki. (Nautiljon)

C’est un shojou ai avec des ninjas désignées par Namori (l’autrice de Yuru Yuri) qui combattent des méchants tout en allant au lycée et le super pouvoir de la mc c’est de savoir ce que tu as regardé hier soir juste en te léchant.

Évidemment que c’est trop cool. (En vrai oui c’est fun et délirant, franchement je pense que ça devrait partir sur un bon délire puis le chara design est vraiment cool)

Skull-face Bookseller Honda-san

12 épisodes | Crunchyroll | DLE

Un squelette travaille comme vendeur dans une librairie. Souvent sollicité par des étrangers, il s’occupe du rayon manga, où sa présence déclenche l’hilarité… (Crunchyroll)

Une comédie fun et décalée sur un libraire squelette et les dessous de son travail parfois (souvent) compliqué. Simple, original et rudement efficace. L’humour fait souvent mouche avec beaucoup de comiques de situation qui mettent en difficulté ce pauvre Honda. Ça dure 12 minutes et ça sait aborder des sujets crus sans se prendre la tête. Essayez le vous devriez pour passer un bon moment.

Sono Toki, Kanojo wa.

?? épisodes | Master Lights

La série se déroule à Fukuoka où nous suivons l’histoire d’amour de 4 jeunes femmes (étudiantes ou femmes actives). (Nautiljon)

Je n’ai pas vu le premier épisode avant de sortir cet article, et je ne pense pas regarder la série cette saison finalement. Je suis déjà à 17 titres et je sais que je n’arriverai pas à tout suivre (ça fait bien un an que j’ai pas dépassé les dix titres vus intégralement sur une saison). Alors pourquoi je raconte ça ? Tout simplement parce que ça me rappelle les limites de ce genre d’articles pour moi qui sont assez chronophage, au point que je peux finir par me “forcer” à regarder un épisode “car je dois sortir l’article dans pas longtemps”. Mais c’est nocif, et c’est pour ça qu’à l’époque où je faisais régulièrement des billets saisonniers je finissais par saquer inutilement certaines séries. On est ici pour parler passion, y a aucune raison que ça devienne une usine à pseudo-critique. Puis parler d’un anime dont on a vu qu’un seul épisode est difficile, parfois on a juste rien à dire dessus.

Du coup je pense à l’avenir partager ces avis en thread sur le Twitter du blog. C’est un format que je trouve nettement plus adapté à cet exercice, et je m’y essaierai dès la saison prochaine du coup.

SSSS.GRIDMAN

12 épisodes | Trigger

Yuta Hibiki est un jeune étudiant en première année qui se réveille un beau jour, sans aucun souvenirs. Ne sachant ni qui il est, ni où il se trouve, il rencontre Gridman, un agent d’élite, via son ordinateur. Celui-ci lui apprend qu’il a une mission d’ordre capitale à remplir : des kaiju (monstres géants) envahissent la ville, et Yuta va devoir contrer la menace. (Nautiljon)

Nouvelle production du studio Trigger, elle est écrite par Keiichi HASEGAWA qui travaille sur la saga Ultraman depuis plus de vingt ans. L’anime s’inscrit donc dans la pure tradition des tokusatsu.

Cela dit je ne suis absolument un amateur du genre, mais ce n’est pas grave et j’ai tout de même trouvé le premier épisode assez sympa. Déjà parce que le chara design des personnages est cool (sérieux j’adore celui de Rikka Takarada). Mais j’ai aussi trouvé qu’il ressortait une bonne petite ambiance à la série. Une sorte d’ambiance entre la série Z et la production d’auteur. La réalisation est assez sobre pour une série de daikaiju2 avec quelques effets plutôt bien trouvés (la discussion en début d’épisode où le cadre se décale légèrement entre chaque réplique par ex.).

Je suis intrigué, puis la bande des protagonistes a l’air cool et j’aime pas mal le style de la série. (Mais bon on sait tous que je vais drop dans 3 épisodes car la 3D est moche)

Sword Art Online: Alicization

?? épisodes | Wakanim | A-1 Pictures

Kirito se réveille dans un gigantesque monde virtuel fantastique. Sa mémoire lui faisant défaut, il se lance à la recherche d’indices. C’est au pied d’un arbre noir qu’il fait la rencontre du jeune Eugeo. Bien qu’étant un NPC, un personnage de ce monde virtuel, ce dernier est capable de ressentir et d’exprimer des sentiments humains. Alors que Kirito continue à chercher un moyen de se déconnecter, il se souvient avoir déjà couru avec Eugeo sur la montagne où ils se trouvent. Mais comment est-ce possible, ce souvenir ne devrait normalement pas exister ? Qui plus est, une jeune fille aux cheveux blonds est présente dans ce souvenir : Alice. Un nom qu’il ne faut à aucun prix oublier… (Wakanim)

Alors j’ai rien compris à l’épisode 1 genre Kirito est avec des gens on les connait pas et puis il se réveille et puis y a GGO et puis y a les autres perso osef vraiment c’est nul SAO ohlala abonnez-vous pour plus de critiques anime !!!

Non alors sérieusement, j’ai vraiment été perturbé par la première partie du pilote (qui durait 50 minutes). Mais j’ai surtout été intrigué, car clairement la série semble installer quelque chose pour une histoire assez énorme (et vu que c’est le plus gros arc de la série à ce jour…). J’apprécie toujours autant les passages dans GGO, qui offre toujours des scènes d’action classes et dynamiques. Après c’est vrai que je trouve par moments les personnages un peu trop lisses, mais ils arrivent à rester un minimum attachants. Globalement cette mise en place m’a vraiment donné envie de continuer la série et d’en savoir plus. Ajoutez à ça que visuellement c’est A–1 Pictures donc c’est joli ^^ ça devrait toujours offrir un beau spectacle. Encore une fois Sword Art Online devrait rester une valeur sûre en terme de divertissement, avec un arc qui se promet d’être ambitieux !

ZOMBIE LAND SAGA

12 épisodes | Crunchyroll | MAPPA

Sept jeunes filles avaient une vie tranquille et ordinaire jusqu’à ce que leur monde se retrouve infesté de zombies. Dans cet environnement terrifiant dans lequel elles n’ont jamais souhaité se retrouver, elles partagent toutes le même souhait : continuer à vivre ! (Crunchyroll)

Alors. Comment dire. On part sur un méga bon délire ? Nan parce que déjà rien que le personnage de Koutarou Tatsumi porte la série tellement haut en terme de délire. Et le faire doubler par Mamoru Miyano, aka Okabe dans Steins;Gate, était une excellente idée. J’ai explosé de rire plusieurs fois devant l’épisode, un de mes passages préférés étant cette explication sur l’origine des zombies, à 2000% en mode “tg c’est le scénario fais pas chier”. Reste à voir comment la série tiendra sur la durée, mais ce pilote a posé les bases d’un bon gros délire bien absurde.


C’est donc tout pour cette saison de mon coté. Je risque d’avoir du mal à tenir le rythme, n’ayant plus l’habitude de suivre autant de titres en même temps. Mais ça m’amuse de refaire “comme à l’époque” où je faisais régulièrement des articles du genre. Cela dit vu que ça reste un exercice assez chronophage, je parlerai plutôt des animes de saison sur le twitter du blog, auquel je vous recommande chaudement de vous abonner ! J’y tente des trucs de temps à autre, et il me permet aussi de partager des trucs sans en faire un article, comme prochainement avec les articles saison du coup.

Sur ce on devrait se retrouver vers la fin du mois pour un article sur Harikamo !


  1. Raison qui se nomme donc Index cette saleté que même les plus gros fans reconnaissent comme abominable. ↩︎
  2. J’ai trouvé le terme sur la page Wikipédia d’Ultraman, et il m’aide bien car je ne savais pas si je pouvais caractériser la série à la fois de kaiju et de mécha. ↩︎


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