Anima Yell! | 12 épisodes | Crunchyroll

Si je vous dis “adaptation en anime d’une série des magazines Manga Time Kirara et diffusée en 2018”, vous penserez sans doute à l’excellent Yuru Camp (disponible chez nous sous le doux nom de Au Grand Air, sur Crunchyroll et chez Nobi Nobi). Et c’est tout à fait normal, la série est généreuse en qualité avec une ambiance cozy particulièrement bien retranscrite. Du coup, Yuru Camp a amplement tiré son épingle du jeu par rapport aux autres adaptations Manga Time Kirara. Mieux : c’est carrément devenu l’un de leurs plus gros succès, derrière l’indétronable K-ON! et dépassant la référence actuelle Gochiusa1 ! Ni plus ni moins que leur second plus gros succès sur la décennie. Rien que ça. Et avec une seconde saison, une série courte et même un film d’annoncé, sans oublier des goodies en grand nombre, c’est clairement un nouveau succès majeur pour le magazine qui ne demande qu’à être fructifié. Ce qui tombe plutôt bien, dix ans après le succès fou de K-ON! et avec un Gochiusa toujours très populaires, mais qui a certainement atteint ses limites.

Cependant, vous aurez deviné au titre de cet article que je ne parlerai pas ici de ce titre à succès2. Bien au contraire, je vais plutôt m’attarder sur une autre série, elle aussi diffusée en 2018, mais qui a totalement floppé sa race. On est quand même sur leur sixième pire vente de l’histoire, la quatrième sur le premier volume seul. Loin du succès flamboyant de Yuru Camp, elle représente pourtant à mes yeux LA série Manga Time de 2018 avec d’immenses qualités. Quasi-anonyme aux yeux du public, il est temps de vous parler de tout l’amour que j’ai pour Anima Yell!

« Pourquoi il parle de Yuru Camp dans un article sur Anima Yell ? »

Diffusé lors de la saison d’automne 2018, la série concluait une année chargée en adaptation Manga Time (on en avait eu cinq : Anima Yell donc, Yuru Camp, Slow Start, Comic Girls et Harukana Receive). Evidemment, on repart sur les standards habituels de ces séries : un groupe de filles mignonnes faisant des trucs mignons, avec des designs bien moe comme on (enfin je) les aime. Le tout saupoudré d’un thème général, car hé faut quand même faire comme si c’était pas toujours la même chose. Ici le choix s’est donc porté sur le chairleading cheerleading. Une pratique ô combien girly et propice au fanservice facile, un écueil dans lequel la série prendra soin de ne jamais tomber ! Le tout est produit par le fameux studio Doga Kobo (ceux qui ont fait les excellents New Game! et Love Lab, pour rester dans le genre) avec Masako SATO comme réalisateur (dont c’est la première fois à ce poste). Rien d’incroyable à noter dans le staff sinon à vrai dire, et c’est normal, la série n’ayant rien d’incroyable à proposer visuellement.

Dessin de l’autrice pour le début de l’anime (source)

Le manga original est prépublié dans le Manga Time Kirara Carat depuis 2016, et compte actuellement trois volumes (ce qui est assez peu pour une adaptation, les standards sont plutôt dans aux alentours de quatre ou cinq volumes). Elle est dessinée et écrite par l’adorable Tsukasa UNOHANA. L’autrice n’est pas à sa première série, ayant notamment publié ‌HajiOtsu (First Time Romance) de 2010 à 2014, déjà dans un Manga Time Kirara (le Forward cette fois). Sa première série ‌Tenbin wa Hana to Asobu remonte à 2007, déjà dans le Forward. Et elle a également dessiné pour des comics anthology (dont K-ON!) et un spin-off de ‌D.C. II, appelé ‌Imaginary Future, en 2007.

Et si je dis que c’est une adorable personne, c’est parce qu’elle l’est !! Et oui dans la vraie vie on est super potes et on se voit tous les jours et- ok c’est faux. Plus sérieusement, l’autrice partage pas mal de choses sur son compte twitter (@unotsuka, suivez la !!!). Outre ses tweet en japonais que je ne peux comprendre, c’est surtout les multiples petits dessins et autres esquisses que j’affectionne particulièrement. Par exemple, elle a fait un petit stand papier à l’effigie de Kotetsu pour un partenariat avec ce qui s’apparente à une marque de plats à réchauffer3. Mais du coup, elle a commencé à l’inclure dans toutes ses photos de nourriture ! Ça date de janvier mais elle continue encore aujourd’hui, avec en plus des stands pour les autres personnages. Bref je trouve ça trop cool car elle semble vraiment s’amuser avec ça (puis Kotetsu est adorable). En plus de ça, on a la chance de la voir poster régulièrement4 divers dessins, allant de simples esquisses à des illustrations complètes. Sans oublier évidemment des dessins plus événementiels, comme ici pour l’anniversaire de Kotetsu ou la diffusion du dernier épisode. Enfin, alors que l’anime était en cours, elle postait chaque mois un petit calendrier avec les différents épisodes qui allaient sortir ainsi que les events de la série, des anniversaires de personnages etc… Bref, je vous partage tout ça car je sens une passion prononcée et un amour fort de l’autrice pour sa série, et ça se voit au travers de tous ces partages et petits délires de sa part. Elle aime vraiment son oeuvre et ça fait super plaisir à voir.

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Mais qu’est-ce que ça raconte donc Anima Yell ? Et bien tout simplement l’histoire de Kohane qui se cherche une passion dans la vie et qui va trouver dans le cheerleading de quoi assouvir son plus grand plaisir : aider les autres. Parce que notre protagoniste est, en plus d’une véritable boule d’énergie, une fille très gentille qui adore, donc, aider les autres. Mais souvent au détriment de sa propre personne, ce qu’elle assume totalement. Ce qui n’est pas au gout de son amie d’enfance Uki, qui s’inquiète de plus en plus de voir Kohane ne pas penser à elle. C’est là qu’elle lui propose de se trouver une passion bien à elle, pour s’épanouir. Elle cherchera alors à fonder un club de cheer avec Hizume, une ancienne cheerleadeuse traumatisée par les reproches de son ancienne équipe. Car si la brave demoiselle était une passionnée acharnée et talentueuse, ça s’est fait au détriment de son groupe auquel elle ne faisait absolument plus attention, causant la démotivation de ses camarades. D’autres personnages apparaitront au fil des épisodes, dont deux autres membres pour le club : Kotetsu et Kana. Mais je parlerai de ces adorables personnages plus tard.

Comme je l’ai dit précédemment, Anima Yell! n’a rien de transcendant à proposer visuellement. L’anime est joli attention, et je trouve les scènes de cheerleading très sympas. Mais quand venant d’un Doga Kobo, on sent clairement qu’ils auraient pu proposer mieux. On le verra la saison suivante, les meilleures forces du studio semblaient plutôt dédiées à Wataten. Dommage donc, ce qui n’empêche tout de même pas à la série d’être sympathique visuellement. Les expressions des personnages, notamment les mimiques de Kohane, donnent beaucoup de vitalité à des plans qui manquent souvent d’une réelle implication. Je ne l’ai pas senti lors de mon premier visionnage (j’étais trop occupé à voir à quel point Kotetsu était adorable) mais comme a pu le relever Pegase, on peut facilement sentir le format originale de 4-koma. Cela dit, je trouve le chara-design très bien fichu, ainsi que les différentes tenues vestimentaires (et l’uniforme en mode une pièce qui, je trouve, change un peu de d’habitude). Autre élément appréciable (présent également dans le manga je crois) : les filles portent des mini-short sous leurs tenues de cheerleading. Car malgré un thème largement propice à du fan-service culotte facile, l’anime ne tombe pas dans cet écueil. Enfin, et pour terminer sur le visuel, j’aime beaucoup les différentes chorégraphies utilisées. Elles s’accordent plutôt voire très bien avec les différentes chansons, tout en étant bien dynamiques. C’est le but certes, mais c’est d’autant plus efficace que nos cheerleadeuses semblent vraiment s’éclater quand elles dansent.

Parlons un peu des musiques de la série. Si Anima Yell est une série sur le cheerleading, alors la musique y occupe une place assez prépondérante. Ainsi, chaque représentation a sa propre musique pour l’occasion (qui sont des reprises d’autres morceaux). Ce qui est assez malin, je pense, car ça fait vendre des CD en plus et l’argent bah c’est cool. Mais surtout parce que ça renforce le caractère de ces scènes, chacune devenant unique de par sa chorégraphie et son ambiance musicale. Du coup j’imagine assez bien nos héroïnes choisir une chanson à la mode (on entend d’ailleurs une de ses musiques quand Hizume leur montrait la chorégraphie sur son portable), ou bien déjà assez pratiquée dans le cheerleading. Pour parler des musiques en elles-mêmes, c’est globalement de la J-Pop avec un bon tempo, et effectivement assez dansante. Ma préférée est ‌CRAZY GONNA CRAZY de YURiKA, notamment pour la légèreté de la voix de sa chanteuse et l’envolée de son refrain. De manière globale, je trouve les morceaux vraiment bons. Ils sont dynamiques et enjoués, c’est à peu près tout ce qu’on leur demande ici.

Je ne peux oublier les excellents opening et ending, respectivement Jump Up↑ Yell!! et ‌One for All. L’opening est un condensé de bonnes ondes pendant une minute trente, avec un début très entrainant avec son “C H E E R !!” et ses encouragements typiques du cheer (“You never give up go fight win”). Ce qui m’achève à chaque fois c’est le “Everybody say! Hi! Hi! Hi! Hi! Hi! Hi!” juste après. Visuellement il est aussi très sympa, même si assez classique. L’ending est dans la même veine, bien rythmé tout en étant plus doux que le générique d’ouverture. On retrouve les paroles de cheer “We can do it now everybody say ”Yeah!”. Visuellement c’est chou, musicalement très positif encore une fois. Personnellement j’aime tellement le morceau que c’est mon réveil depuis maintenant six mois. Et je m’en lasse pas. Au point de parfois le laisser tourner juste pour profiter de la musique. Ah, et les deux génériques sont chantés par les seiyuus des cinq protagonistes.

Je me permets d’évoquer brièvement les character song, que j’ai beaucoup aimé. Il y en a cinq, pour chaque membre du club. Et fait assez rare chez moi, mais sur les cinq j’en aime vraiment bien quatre. Il y a genre celle de Kohane, ‌Houkago Cheerful☆Girl, qui est comme son personnage : pleine de bonne humeur. Ou celle de Kotetsu, qui pleure d’être trop grosse (c’est faux Kotetsu, tu es la chose la plus adorable en ce monde), avec ‌Dadamore♥Secret Heart. Celle de Kana (‌LOVE for Senpai!) est un morceau un peu étonnant, non pas basé sur le sérieux du personnage mais plutôt sur son amour débordant pour sa “mentor” Hizume.

C – H – E – E – R !!

Sur l’aspect “correspondance au personnage”, les chansons sont justement très bien faites sans tomber dans la banalité. Autre élément très appréciable, c’est que les cinq seiyuus chantent vraiment bien. Alors je suis pas un expert en chanson, mais mon oreille aime entendre chacune d’entre elles (et c’est pas toujours le cas, même dans des chara song de seiyuus que j’adore…). Bref, des chansons très très cool que j’écoute encore aujourd’hui avec grand plaisir.

Pour ceux qui aimeraient écouter les musiques de la série légalement, sachez qu’ils sont disponibles légalement (!!) sur Spotify et Apple Music. J’avais fait un thread pour réunir les liens vers chaque musique ici.

L’adorable plan final de l’ending

Pour l’instant, que faut-il retenir d’Anima Yell ? Une série moyenne visuellement, avec de jolies musiques certes et un thème joyeux mais ça semble être tout. Il reste néanmoins un élément majeur à aborder : l’écriture. Et comme souvent avec moi, c’est l’écriture d’une série qui peut me faire chavirer et ça s’est encore confirmé ici.

Kohane c’est la positivité incarnée

Commençons par le commencement. J’aime les personnages d’Anima Yell comme j’ai rarement aimé les personnages d’une série. Prenez Kohane. Cette brave jeune fille est absolument géniale. Elle déborde d’une bonne humeur naturelle et d’une gentillesse profondément sincère, à tel point qu’il est difficile d’y être indifférent. Pourtant, cette caractéristique aurait pu être très casse gueule, puisqu’un personnage forçant trop sur la gentillesse peut vite devenir juste agaçant voire malaisant. Mais ce n’est pas le cas ici, car on sent au travers de Kohane une volonté profondément honnête et, donc, sincère d’aider les autres. Elle se donne constamment à fond dans tout ce qu’elle fait et est clairement le moteur de la série. Sa bonne humeur est communicante au reste du groupe. Elle n’est pas non plus parfaite, étant même souvent assez maladroite, mais c’est ce qui rend son personnage d’autant plus appréciable. Car elle essaye quand même d’aider. Il suffit de voir comment elle a réussi à redonner envie à Hizume de faire du cheerleading, en mettant l’accent sur l’amusement plutôt que la compétition.

Des adorables petites bouilles ~

C’est justement là un autre grande force de la série : sa légèreté. Le cheerleading, pratique sportive, n’est à aucun moment abordé comme une nécessité de réussite. Nos héroïnes vont avant tout chercher à s’amuser elles et de soutenir un maximum les personnes qui les ont sollicité (comme le club de basketball). Il n’y a donc aucune tension liée au sport de toute l’histoire, même quand Kohane doit apprendre des figures en hauteur malgré son acrophobie. D’ailleurs, les filles ont chacune un niveau différent et la série en prend compte : Hizume est sans surprise la plus douée avec Kana, Uki se débrouille assez bien grâce à son affinité sportive, quand Kohane et Kotetsu ont clairement plus de mal. Mais encore une fois, ce n’est pas grave. Peu importe ces différences, les filles cherchent d’abord à s’amuser ensemble. C’est très niais, et c’est pourtant toute la force d’Anima Yell.

LA séquence qui a le plus raisonné avec mon vécu personnel. Et qui résume assez bien la nonchalance positive de la série.

Il est temps d’enfin parler de Kotetsu, ma best girl de la série. Au départ peu partante à l’idée de faire du cheerleading, par manque d’assurance principalement, elle a fini par céder en voyant le club se produire. Et j’aime beaucoup son personnage peu assuré et assez réservé faire tout de même des efforts pour se lancer dans quelque chose qu’elle avait peur de faire. Surtout qu’elle ne manque pas de réserve quand il s’agit de manger ou même de garder sa langue dans sa poche. Au final, une fois à l’aise dans le groupe, Kotetsu fait même preuve d’une certaine répartie assez drôle à voir. Et puis sérieusement regardez donc sa petite bouille toute mignonne elle est toute choupie avec sa petite dent ohlala. Ahem.

KOTECHOU !!

Kotetsu, c’est aussi l’amie de Kon, un personnage qui nous sera introduit dans le troisième épisode. Elle avait une requête particulière pour le club de cheer : il lui fallait des encouragements pour se déclarer à son prof particulier qui est à l’université. Survient alors une scène complètement sortie de nulle part, et qui m’avait grandement surpris sur le coup. En effet, Kon révélera par la suite que son prof est une femme, et visiblement ça semble beaucoup la gêner de le dire (par peur des réactions).

Quand ta crush te capte pas car t’es masquée par sa passion

Mais là, Kohane (encore elle) offre une réaction digne de sa candeur infinie : “C’est bien de pouvoir aimer qui on veut”. Ce qui va évidemment beaucoup rassurer Kon de voir qu’elle n’est absolument pas juger pour cet amour lesbien. Cette scène pourrait paraitre assez anodine, mais je ne peux m’empêcher d’adorer ce genre de représentations qui vont légitimer les relations homosexuelles tout en évoquant le jugement qui pèse sur ces personnes (d’autant plus dans un pays comme le japon). Alors je ne dis pas que la série est pro-LGBT ou quoi, mais c’est tout de même une attention appréciable. D’autant qu’elle est également portée sur Uki, l’amie d’enfance de Kohane. Cette dernière éprouve une certaine affection nuancée pour son amie est grave en kiffe sur son amie, chose qu’elle semble être la seule à ne pas remarquer. Disons qu’à mes yeux, la relation Uki-Kohane ne tient pas du “yuri-bait”. Ici, il n’a pas d’ambiguïté qui est faite sur les sentiments d’Uki. C’est souvent sujet à des blagues, comme quand Uki se “sacrifie” pour calmer une Kohane surexcitée alors qu’en réalité elle en profite juste pour la serrer dans ses bras. Chose que remarque direct Kana puisque c’est un peu son domaine aussi (même si c’est beaucoup moins visible que pour Uki, et que la relation là tient davantage de l’admiration).

Revenons-en à notre sympathique club de cheerleading. Dans ce genre de série, l’alchimie entre les protagonistes est très importante. Car on les verra souvent ensemble, et qu’il faut donc réussir à renouveler régulièrement les interactions pour donner de la vie au groupe. C’est justement ce qui a fait la réussite de séries comme K-on! ou Gochiusa. Et Anima Yell est une grande réussite là dessus. Dès le début, on sent la proximité entre Kohane et Uki par exemple. Hizume, malgré son sérieux stoïque, aura ses moments de faiblesse ou des détails décalés, comme son mystérieux frère dont elle semble si fière. Kana, malgré des débuts tumultueux, va rapidement s’intégrer au groupe. Comme Kotetsu qui prendra un plaisir fou dès ses premières leçons de cheer. Et au final, on arrive à la meilleure forme que ce genre de groupes peut prendre : une bande de copines qui s’amusent. Et cela passe par de nombreux détails, visuel ou dans l’écriture.

Fun fact : j’ai fini par les imiter quand je regardais l’épisode. Oui j’en étais à ce point là.

En fait, une des scènes qui me semble la plus parlante là-dessus est quand les filles vont aider au club de cuisine. Là, pendant une bonne moitié d’épisode, on va juste les voir se régaler avec Kohane, puis Kotetsu, valider les plats par des positions de cheer (V-Haut). Le tout en étant tout sourire. Et c’est ça, à mes yeux, ce qui résume le mieux Anima Yell : partager de la bonne humeur. C’est une série extrêmement positive. Tout comme les personnages, on est emporté par la gaieté de Kohane. La série déborde d’amour en permanence, et m’a profondément touché là-dessus. Elle a eu un écho particulièrement avec moi et ma vie personnelle du moment, qui n’était pas forcément au top. La série m’a ainsi apporter à ce moment-là, et chaque semaine, une dose de bonne humeur, d’amour et de sincérité qui m’ont fait beaucoup de bien. Et c’est pour cela que je tiens autant à partager cette série. Elle véhicule des ondes positives et une légèreté incroyable, même pour une série provenant des Manga Time Kirara. En 2018, le champion de la détente c’était peut-être Yuru Camp, mais celui du bonheur c’était bien Anima Yell!.

J’aime énormément Anima Yell! et j’ai voulu, comme Kohane a pu le faire dans la série, partager tout cet amour avec vous. Tout simplement. 💖


  1. Source : Si la seconde saison de Gochiusa fait mieux sur le premier volume, elle est dépassée par Yuru Camp sur les ventes moyennes.  ↩︎
  2. Pour ceux que ça intéresse, j’ai déjà parlé plus en détails de la série sur Journal du Japon, aux cotés de deux autres excellents tranches de vie détentes. ↩︎
  3. Là-dessus je suis absolument pas sûr, que ce soit de la marque ou même de la nature du partenariat. Ce qui compte c’est le stand Kotetsu. ↩︎
  4. N’est-ce pas Harikamo et Makoto Kawai ?? (Snif vous me manquez) ↩︎


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