Septembre, mois de reprise. Et c’est d’ailleurs la raison de la parution si tardive de ce Point Otaku et je m’en excuse platement. Mais il n’est jamais trop tard quand il s’agit de parler d’anime et qui plus est quand on est submergé par les cours ! Travailler c’est bien, certes, mais se détendre est tout aussi important.
Et qu’est-ce que nous réserve cette année à venir ? Nul ne le sait mais nous souhaitons tous qu’elle se passe de la plus belle des manières. Et quoi de mieux pour y parvenir que de regarder des anime ? (ahem)
Plus sérieusement, les anime sont un très bon moyen de détente, la plupart pouvant se regarder sans prise de tête. Et même si l’on part sur quelque chose de plus recherché, l’oeuvre saura nous aspiré faisant oublier tout ce qui peut se passer autour de nous.
Bref, voir des anime c’est bien !

Wallpaper – Sakurasou No Pet Na Kanojo
Sakurasou No Pet Na Kanojo est un bel anime. Enfin, relativisons les choses. L’anime est joli. Il est important de souligner que le style d’A-1 Pictures est parfaitement adapté à un tranche de vie. C’est un style que l’on peut dire propre au studio (on reconnait très facilement des anime provenant de A-1 Pictures) et qui pourtant n’est pas très original en soi. C’est un style qui se reconnait dans des anime tels que Sword Art Online, Anohana ou encore Silver Spoon.
Mais là où ce style marche particulièrement bien c’est avec les tranche de vie. Sakurasou No Pet Na Kanojo en est une nouvelle preuve. Ce dessin subtilement léger et réaliste comme il faut permet de faire des tranche de vie accrocheurs pleins de sympathie.
Qui plus est que Sakurasou No Pet Na Kanojo qui joue intelligemment avec des petits effets artistiques. Les couleurs sont vives donnant un ensemble pétillant. L’anime est encore plus intelligent quand il s’agit de jouer avec sa coloration. Pétillante la plupart du temps, elle n’hésite pas à changer de ton pour des passages plus tristes. L’ensemble est de ce fait très joli à regarder, suppléer à cela que le scénario tient plus que la route. Un joli anime en somme !

Soundtrack – Secret Base (Anohana)
Anohana, petit bijou d’A-1 Pictures (prouvant au passage que le studio possède un niveau d’irrégularité exceptionnel) doit essentiellement son succès à trois points. Son histoire, son animation somptueusement adaptée aux tranche de vie (je viens de vous le dire !) mais également pour sa soundtrack.
Secret base, référence à la base secrète des héros durant leur enfance, est une chanson réellement puissante. Utilisée la plupart du temps en fin d’épisode, elle est parfaitement intégrée et lancée aux bons moments afin de nous émouvoir un maximum. Parce que oui, cette musique sait émouvoir. Et pas qu’un peu. Anohana est un anime usant facilement du générique se lançant alors que l’épisode est en train de se terminer. Et ça marche très bien. Tellement que l’on en redemande.
La musique en elle-même est assez bien rythmée et on sent qu’elle a été vraiment réfléchi pour être utilisée pour certaines scènes, tellement le ton et surtout les chocs peuvent correspondre avec les pulsations de Secret Base.
Et cette scène finale qui est d’une toute beauté grâce à cette musique. Simplement magique.

Personnage – Sena Kashiwazaki (Haganai)
Personne n’aime Sena. Vraiment. Et sans exagérer, la plupart iront même jusqu’à dire qu’elle est une salope. Oui, une salope. Rien que ça. Et beh.
Faut dire que la jolie blondinette ne fait pas grand chose pour se faire apprécier. Elle joue de son physique, possède une poitrine tellement énorme qu’on est à la limite du vulgaire, a des manières irrespectueuses, hurle sans cesse… Pire, elle est tout le temps insupportable alors qu’elle est sensée être un personnage attachant. Bref, Sena c’est pas une fille aimée.
Pourquoi en parler alors ? Parce que moi j’aime bien Sena. Je dois être le seul au monde à l’apprécier mais c’est un fait, je l’apprécie. Et j’ai mes raisons.
Tout d’abord, Sena est un personnage avec des bases assez intéressantes. Classiquement une des plus belles filles du lycée, elle est extrêmement populaire. Et pourtant, cette popularité se révéra n’être qu’une façade et elle n’est en réalité qu’une pauvre demoiselle en cruel manque de sexe d’amis. C’est d’ailleurs ce manque qui la fera rejoindre le “Club des Voisins”, uniquement composé jusqu’alors de Kodaka et de Yozora. Si son entente avec cette dernière va mal se dérouler, c’est d’ailleurs à cause du statut de Sena.
Sena sait être attachante par moments aussi. Comme quand durant l’épisode à la piscine avec Kodaka. La petite n’est pas une insensible m’voyez ? De plus, elle possède quelques délires que certains jugeront irritant même si ça ne l’empêche pas de faire mouche certaines fois. Mieux encore, Sena possède réellement un bon chara design. Ses longs cheveux blond sont très beaux, elle a de belles formes (quand ce n’est pas exagéré par besoin de fan service/Yozora-Violence) et elle a une épingle à cheveu ressemblant à un papillon bleu. Et moi c’est le genre de détail qui peut me faire adorer un personnage. Et c’est le cas de Sena.
En soi, notre charmante blonde possède donc un background de base fort sympathique sortant un peu de l’ordinaire en plus tout en possédant un chara design et quelques délires vraiment agréables. Suffisamment en tout cas pour faire preuve d’originalité et de sympathie dans ce qui va devenir à terme un harem un peu trop flagrant…

Manga – Prunus Girl
J’aime les manga frais. Je le dis souvent. J’ai notamment pu le dire par le passé à propos de Nisekoi. Mais dans la catégorie “Fraicheur”, Prunus Girl est une véritable perle. Petit manga humoristique de six tomes, il a pourtant tout pour faire un magnifique tranche de vie tordant. Le scénario tourne autour d’une simple question : est-ce que Kizuna Aikawa est un garçon comme il prétend l’être malgré son apparence et son attitude largement féminine. Ce délire du travestissement est très bien joué dans Prunus Girl et on prend un réel plaisir à suivre le duo Aikawa/Maki, autant pour les situations rocambolesques dans lesquelles ils sont mêlées que pour savoir si, oui ou non, Aikawa est une fille.
Outre l’aspect narratif et humoristique, Prunus Girl s’en sort également très bien sur son dessin. Simple et subtil, il s’accorde à la perfection avec le ton du manga. Et le chara design d’Aikawa est une petite perle. Fait de manière assez élégante pour qu’il soit mignon comme n’importe quelle fille et pourtant pas trop faisant subsister le doute. Prunus Girl est une petite pépite dans son genre, simple et pourtant si bien fait !

Anime – Nichijou
Pour continuer dans la comédie, nous allons parler de Nichijou.
La notion de What The Fuck est on ne peut plus présente dans cet anime. En permanence. Et c’est génial. On progresse dans chaque délire, posant au début leurs bases pour ensuite se développer comme des intrigues supplémentaires. Certains vont même jusqu’à avoir un véritable fil rouge, bien plus pertinent qu’une simple suite logique d’évènements. Les personnages en plus sont tous terriblement attachants avec la chance d’être génialement doublés.
L’animation (de Kyoto Animation et oui. D’ailleurs c’est selon leur dernier anime de qualité KyoAni) est sublime, sortant par ailleurs de leurs habitudes. Elle est excessivement exagérée dans de nombreuses scènes simples et c’est ça qui plait. Nichijou est un anime délirant qui s’assume jusqu’au bout, étant même prêt à aller encore plus loin à chaque fois dans l’excès du What The Fuck. Ne cherchez pas plus loin, Nichijou est tout simplement un chef d’oeuvre comique qui mériterait plus que tout d’avoir une saison 2. Aller Kyoto Animation, faites nous plaisir !

Licences :
Prunus Girl est édité par Soleil Manga



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