J’adore Minuscule. Tout simplement. Ses décors forestiers enchanteurs, son univers fascinant, ses nombreux et attachants personnages… Chaque tome est un pur régal dépaysant tant il parvient à me faire voyager dans son monde à échelle réduite. J’adore comment il l’étoffe à chaque chapitre, que ce soit par de nouvelles péripéties de ses personnages ou la rencontre de nouvelles têtes. Le premier chapitre du tome 8, « Paysage portuaire », était une pépite de déambulation contemplative dans une ville côtière fortement animée. Celui qui suit, « Ivresse sur le port », propose une belle séquence de vie où Hakumei et Mikochi se mêlent, un peu malgré elles, à une beuverie de joyeux marins. Le suivant, encore, part sur tout autre chose en montrant Sen cherchant à retrouver la famille d’un petit garçon turbulent.
Chaque histoire est unique en son genre, et c’est ce qui conforte le manga en une lecture particulièrement confortable. Je me garde expressément les tomes pour lire avant de dormir, pour pouvoir profiter au mieux de l’émerveillement qu’il suscite en moi. J’y trouve un formidable apaisement dans son monde bucolique, et son caractère miniature m’inspire un profond confort.
Le seul problème, c’est que je n’ai plus de tomes en réserve dans ma PAL. Et je dors moins bien depuis. Hum.
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