La vie est comme une prison. Peu importe ce que l’on fait, nous serons éternellement emprisonnés dans des contraintes. Quelle que soit leur nature (sociale, économique, morale…) elles existent.

Après le Baccalauréat viennent les études supérieures, après le diplôme vient la vie professionnelle. Tant bien qu’on arrive à en avoir une. Tout cela est déprimant au possible. Et pourtant, les humains que nous sommes continuent de vivre ainsi. Après tout, c’est ainsi que nous formons notre monde, notre société.

Nous sommes tous les briques de l’immense bâtiment qu’est la société. Chaque être y apporte sa pierre. Mais pour cela nous avons besoin d’un mortier qui vont nous accoler les uns aux autres. Hormis les lois, nous avons les règles de l’éthique qui définit ni plus ni moins ce qui est bien ou mal. C’est grâce à ces règles que l’on peut vivre en société.

Mais la cette société justement est cruelle. Elle nous force à la réussite de la masse, souvent au détriment de la réussite individuelle. Pas de bonne ou mauvaise réussite entre ces deux-là. Nous sommes juste contraints ici par la société d’avancer pour elle. Ceux qui s’y refusent ou qui n’y arrivent pas sont simplement rejetés puis oubliés. La société est comme une usine géante. Une usine dirigeant tout ses employés d’une main de fer. Personne ne critique ou ne remet en cause cette usine. Elle est absolue et décide donc des règles. Alors que ses employés croient suivre des règles morales absolues, ceux-ci ne font que suivre une tendance initiée dans l’ombre. Il n’y a rien de bien et de mal pour l’usine, il n’y a que les règles qui seront établies par l’usine. C’est elle aussi qui décide de notre place, voire même de notre rôle. Selon nos origines et nos aptitudes, elle décidera qui nous serons.

L’usine aime fonctionner correctement ainsi. Sauf que les temps évoluent et il faut s’adapter avec son temps. Alors qu’avant les pensées communes se limitaient à peu de personnes, depuis plusieurs années les employés arrivent à se partager entre eux connaissances et expériences. Tout cela consiste à créer un savoir commun. Les réflexions se multiplient et les employés commencent à se questionner sur leur existence. Ils prennent conscience qu’ils ont leur propre conscience indépendante de l’usine. Certains vont alors décider de prendre d’autres chemins que ce que l’usine souhaitait les voir prendre. La production est instable. Elle ne baisse pas vraiment mais elle est instable. Beaucoup s’en vont, d’autres arrivent. Chacun se redécouvre, explore et apprend. Ce qui est inconnu pour les uns est connaissance pour les autres.

Tout s’emballe, les employés restent des employés mais sont plus libres. Avec cette nouvelle liberté, ils peuvent enfin décider eux-mêmes de ce qui est bien ou mal, de comment avancer et d’où aller. La société ne privilégie plus rien hormis les compétences de chacun. Mais dans cette usine nouvelle, chacun peut rêver de ce qu’il veut et se battre pour.

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