Hop, c’est la nouvelle année (depuis deux semaines, bon) et donc nouvel article (il serait temps). Et en attendant les Gaek’Oscars 2016 qui arriveront pour la fin du mois1, je vais donc passer en revue mes lectures et visionnages de ces derniers mois (depuis octobre donc). Au programme également, un profond ravalement de façade pour la Gaekothèque. L’article sera divisé en thématiques, composées de quelques paragraphes, afin de vous rendre la lecture plus agréable (je l’espère).
Je profiterai également de cet article pour faire un mini bilan de la saison d’automne. Et je ferai sans doute comme ça à l’avenir puisque j’arrête les articles bilan (oui j’annonce ça comme ça). Voilà. =D


Dernières lectures

Billy Bat, personnage principal de la BD de Kevin Yamagata, personnage principal de Billy Bat (le manga)

Ce qui n’a pas changé depuis octobre, c’est que ma médiathèque continue d’être une vraie mine d’or. Mes dernières trouvailles : Billy Bat (Naoki Urasawa/Takashi Nagasaki, Pika Édition) et Inspecteur Kurokochi (Kōji Kōno/Takashi Nagasaki, Komikku Éditions). Le premier est un thriller nous faisant suivre l’auteur de BD Kevin Yamagata qui partait juste au japon pour consulter un auteur dont il pensait avoir inconsciemment plagié le travail. Ah ce brave Kevin. Doutez-vous que ça va rapidement dégénérer, notre pauvre homme se retrouvant mêlé à une histoire à l’ampleur complètement folle. J’en suis actuellement au tome 8 sur 20 et j’ai été conquis dès les premières pages. Je suis devenu complètement fan du style d’Urasawa et surtout dans sa manière de dessiner les personnages. Finney et son regard me fait froid dans le dos à chacune de ses apparitions. En bon thriller, l’histoire n’est pas en reste et j’adore voir comment chaque élément de l’histoire finissent par se lier. Le tout s’enchaine d’ailleurs avec une fluidité déconcertante, quand bien même l’histoire se complexifie grandement. Bref, un de mes gros coups de coeur de fin d’année que je vous recommande chaudement.
Pour Inspecteur Kurokochi, je m’attendais peu ou prou à la même chose et j’ai été un déstabilisé au départ. Alors oui, on a bien une histoire mêlant de nombreuses personnes haut placées du style “méga complot de l’ombre” mais en beaucoup moins sérieux que Billy Bat. Ce n’est pas plus mal, le manga étant alors un excellent mélange entre policier et comédie. Malgré les thèmes très sérieux auxquels touche la série, elle le fait avec énormément de légèreté et rend ainsi le tout très drôle. Notez qu’il est écrit par…Takashi Nagasaki, qui co-écrit Billy Bat avec Uarasawa.

Inspecteur Kurokochi nous faisant son plus beau sourire

Dans mes derniers emprunts, j’ai failli oublier le sympathique Moyasimon (Masayuki Ishikawa, Glénat). On peut facilement le comparer à Silver Spoon, le manga agricole d’Hiromu Arakawa, mais avec une touche de surnaturel en plus. Pas grand chose hein, juste que le personnage principal, Tadayasu Sawaki, est capable de voir et attraper des microbes à l’oeil nu. Cette capacité improbable l’amène à devenir l’élève de Keizô Itsuki, un professeur loufoque mais surtout incollable sur la fermentation. Si j’accroche vraiment pas quand ça parle uniquement d’informations sur les microbes (ça doit être super intéressant mais ça me rappelle lycée donc je fuis), j’aime beaucoup le reste. Surtout que le manga se met à développer de bien bonnes manières ses personnages, Sawaki et Hasegawa en tête. J’ai aussi eu du mal à accrocher au dessin je dois l’avouer, mais j’ai fini par tomber sous le charme de l’auteur (et du duo Oikawa/Muto). L’arc en France était bien rigolo aussi, tout en étant fort en émotions. Hâte de voir comment la suite va se développer.

Oikawa de Moyasimon 👌🏻

En dehors de mes emprunts, j’ai tout de même pu m’acquérir de quelques mangas. Mais, en dehors des séries que je suis, je n’ai eu le temps de commencer que Chroniques new-yorkaises (Akino Kondoh, Le Lézard noir). Un bien sympathique manga narrant l’arrivée et la vie de l’artiste à New York. Elle nous raconte son adaptation à la vie là-bas, ses petits plaisirs du quotidien ou au contraire ses déboires. Chaque chapitre tient sur deux pages et porte sur une petite histoire simple, le tout illustré avec un style très épuré. Du coup la lecture est particulièrement harmonieuse et apaisante. Et comme c’est donc un tranche de vie, je suis complètement fan de récit pur du quotidien. Si jamais vous voulez en apprendre davantage sur l’artiste et ses autres oeuvres (qui n’ont pour le coup rien à voir avec Chroniques new-yorkaises, vous pouvez lire cet article sur Nostroblog.
Pour en terminer avec les mangas, j’ai aussi pu lire le one-shot Tokidoki (Naoshi Komi, non-édité), paru en octobre dernier dans le Jump GIGA. L’histoire est basée sur un concept intéressant quoique peu crédible : il est possible de connaitre le nombre exact de battements de coeur restant à chaque personne. Donc, en gros, de savoir sa durée de vie. Et il existe une maladie qui réduit considérablement le nombre de battements de coeur, maladie ultra rare qui touche, évidemment, un des protagonistes du one-shot. S’il n’a rien d’exceptionnel en soi, je suis assez content de revoir Naoshi Komi faire davantage dans le sentimental. Il a clairement un coup à jouer là dessus. Il manque juste un peu de rigueur dans l’écriture, les feels sont là mais pas trop la crédibilité du scénario.


Ma japanime des derniers mois

Bon outre la saison d’automne qui m’a un peu empêché de regarder des séries hors-saison, j’ai quand même réussi à terminer deux séries. Mais pas Waiting in the Summer dont j’avais parlé dans la première Gaekothèque

Commençons par la très drôle D-Frag (Brain’s Base, non licencié). Cette série est une comédie complètement barrée avec son club de création de jeux (temporaire) – oui oui c’est le nom du club – aux membres tous fous/stupides/dangereux. De même pour les autres personnages en fait. L’anime n’est en soit pas très original (histoire classique du mec random qui se retrouve lié à un club chelou mais en fait c’est sympa donc il y reste) mais a le mérite d’être sacrement drôle. Je suis très friand de l’humour basé sur l’absurde dont use la série, que ce soit sur ses personnages improbables et souvent ridicules, que les situations stupides que ces derniers créent. Une comédie très sympathique, avec en bonus la géniale Takao.

Funabori, victime collatérale et surtout innocente de la folie de cette série

En début d’année j’ai également terminé Show By Rock!! (Bones, non licencié). Une comédie ultra mignonne qui est aussi complètement barrée. À la différence qu’on est un cran au-dessus par rapport à D-Frag puisque c’est le monde même de Show By Rock!! qui est fou. Pour l’histoire, on suit simplement la progression du groupe Plasmagica composé de Cyan, Chuchu, Moa (pyuru ~) et Retoree, le tout sur fond de plans machiavéliques d’un méchant méchant qui veut dominer le monde. En gros. Clairement l’histoire ne se prend pas la tête mais ça n’empêche pas la série de se la jouer sérieuse en s’offrant quelques moments émouvants. Et pour moi qui déteste la cgi en japanimation, je suis obligé de saluer celle de la série qui est juste impeccable. Les quelques chansons auxquelles on a le doit au fil des épisodes sont aussi bien sympathiques. Me reste juste à voir la saison 2 (j’ai vu la série de short qui est rigolote sans être folle).

J’ai également eu l’occasion d’aller à l’avant-première de Your Name (CoMix Wave Films, Eurozoom/ATA) le 8 décembre à Lille. Bon je vais pas m’étaler sur le film, il y a déjà eu un tas d’articles pour en parler (ici ou ). Du coup alors c’est super beau, la BO claque grave et l’histoire est super cool so much feels voilà voilà aller hop suivant. Bon je voulais juste partager le fait que je l’ai vu et que j’ai aussi grave kiffé. Concernant l’AVP en elle-même, c’était assez spécial car on sentait que le public partageait vraiment le film. Ce qui s’est surtout vu à la fin quand on a tous applaudi. Dans le cinéma. C’était. Bizarre. Mais cool.

Mon gros kiff visuel de Your Name c’était ses timelapse

Instant vidéoludique

Je parle jamais jeu vidéo sur le blog et vu que j’achète très peu de jeux (aucun jeu 3DS en 2015, voire tout court), ça ne sera vraiment pas souvent le cas. Mais là si j’en ai l’occasion c’est parce que j’ai eu non pas un, mais DEUX nouveaux jeux pour ma 3DS. C’est incroyable.

(je savais pas quoi mettre donc autant balancer le meilleur OTP de tout Pokémon) – source

J’ai d’abord eu Pokémon Lune, dernier jeu de la série dont vous avez sans doute entendu parler. Après une hype de plusieurs (très) longs mois, j’y ai joué avec plaisir. J’ai aimé énormément de points dans le jeu, comme les graphismes retravaillés en bien par rapport à ROSA et XY. La région d’Alola en elle-même est plus travaillée, avec davantage de personnalités et de lieux marquant. J’ai pris bien plus de plaisir à l’exploration que la région de Kalos par exemple. La suppression des arènes était aussi une excellente idée, la progression devenant beaucoup moins monotone et s’accent davantage sur l’aventure. J’aime beaucoup la 7G aussi, variée et bien pensée, ce que n’avait pas toujours su être la 6G. Enfin l’histoire était assez sympathique, on reste dans du Pokémon donc rien de démesuré mais j’ai apprécié l’écriture générale. Et celle des personnages également. De Lille à la team Skull, ils avaient tous cette touche de personnalité ou de charisme qui manquait cruellement à la 6G (elle prend pour son grade). Un vrai coup de coeur, un peu surprenant car même si je suis un gros fan, je ne pensais pas autant apprécier le jeu. J’y rejoue encore avec plaisir même si je pleure un manque cruel de rejouabilité des combats (RIP Cherche VS) pour entrainer de nouvelles équipes.

Le second jeu est Professeur Layton et le Masque des Miracles. Premier opus sur 3DS, je m’étais arrêté au dernier épisode DS L’Appel du Spectre, un peu morne après l’excellentissime Destin Perdu. Je me remets donc à la série avec plusieurs années de retard, mais surtout avec envie. Et pour l’instant (je suis encore au chapitre 1, après un prologue et surtout 5-6h de jeux), je suis plutôt satisfait. Le personnage de Layton est toujours aussi charismatique et retrouver l’univers de la série est un vrai plaisir. Les énigmes sont toujours aussi inventives et j’ai l’impression que Level 5 a privilégié les énigmes “manuelles” à celles mathématique. Mon seul regret actuellement c’est le passage des personnages à la 3D, qui sont vraiment mauvais (Layton a l’index cassé quand il résoute une énigme…). Mais heureusement les cinématiques 2D sont toujours présentes. Ouf.

Moi quand j’ai vu les persos 3D

Petit bilan des séries de l’automne

Pourquoi j’apprécie autant les filles riches qui méprisent les pauvres alors que je suis moi-même pauvre

Pour terminer cette seconde Gaekothèque, parlons de quelques séries de l’automne dernier que j’ai bien aimé. On a déjà évidemment la seconde saison de Sound! Euphomium (Kyoto Animation, Crunchyroll). J’avais pas mal peur d’être finalement déçu mais au final, c’était ultra méga cool en fait. La fanfare du lycée a continué de grandir et surtout Kumiko qui m’aura impressionnée sur la seconde moitié de cette saison deux. Le KumiRei a encore connu des scènes fortes et ce même s’il n’exist-NON IL EXISTE MOI J’Y CROIS. Dans le style série que j’attendais mais pas forcément on a eu WWW.Working!! (A-1 Pictures, Wakanim), spin-off de Working!!. C’est simple, c’était la même série, avec d’autres personnages. Et une seule saison. Mais ça m’a pas empêché de super bien aimé, d’autant que le cast était très sympa (gros coup de coeur sur Shiho). Et c’est là que je regrette mes remarques du genre “anh mais working ça avance pas” alors que là ça avançait mais trop. J’aurais bien aimé une saison 2 moi.

Je m’y suis qu’en milieu de saison mais c’est sans regret concernant Drifters (Hoods Drifters Studio, Wakanim). Avec un concept complètement absurde tant il est simple basé sur des personnages cultes qui se retrouvent dans un monde en guerre, c’était ma série d’action bourrin de la saison. Dans le camp des “gentils” (appellation tout à fait relative), on avait genre Oda Nobunaga au coté de Toyohisa Shimazu et de Yoichi Suketaka Nasu. Le plot ne se prend pas du tout la tête tout en restant quand même intelligent. Et surtout, ce sont les scènes d’actions complètement badass. Vivement qu’une date soit annoncée pour la seconde saison. À la mi-saison, c’est là que j’ai commencé à réellement prendre mon pied sur Occultic;Nine (A-1 Pictures, Wakanim). J’avais pas été super emballé en début de saison, et j’ai même failli le drop vers les épisodes 3-4. Et je l’aurais bien regretté, car plus ça avance, plus l’histoire s’étoffe et l’ambiance glauque s’amplifie. Au final, la série est même mon coup de coeur de la saison tant ses derniers épisodes furent excitants à suivre.

Dommage que son personnage ne soit qu’une cruche sans réel intérêt. Comment ça de qui je parle ? C’est évident pourtant.

Une série qui semble être passée un peu inaperçue chez nous avec Gi(a)rlish Number (Diomedea, ADN) alors qu’elle a de quoi intéresser. Avant tout parce qu’elle parle du milieu de seiyuu, pas toujours facile ou drôle comme on pourrait le croire. La fin se paye même un petit air de Shirobako, ce qui n’était pas mal. C’est aussi une comédie bien sympathique, avec l’adorable garce de Chitose. Et le tout avec une petite morale finale bienvenue. Et, wink wink, vous pouvez en lire plus sur ma review à son sujet sur Nekotsuki Studio. La comédie To Be Hero (Haoliners Animation League, Crunchyroll) et son humour absurde ou grotesque me laissera un bon souvenir également. Sa fin surprenante est mine de rien très bien amenée et fait son petit effet. Un format court absurde sur fond d’union familiale qui cachait bien son jeu. Enfin, il ne faut pas oublier la série attitrée des sakufag Flip Flappers (Studio 3Hz, ADN). L’animation était effectivement superbe, chaque épisode ayant son lot de belles séquences (même si on sentait un peu qu’à la fin c’était chaud). L’histoire n’était pas trop en reste, sans être vraiment le point fort de la série. Par contre le meilleur cri de guerre de la série c’est quoi ? “FLIP FLAP FLIP FLAP” ou “FLIP FLAPPING” ?

Quand t’es prêt à casser le cul de la réalité

Voilà voilà, ce sera tout pour cette seconde Gaekothèque. Au final elle est plus longue que la première de 600 caractères mais comme j’ai pu parler de trois fois plus de choses, je me dis que ça va. Normalement un autre article devrait sortir rapidement la semaine prochaine, juste avant les Gaek’Oscars. Et après viendra l’habituel preview des animes de saison.


  1. Normalement, au pire je les retarderai tant que je ne serai pas satisfait du résultat. Je prépare quelque chose d’assez gros (en taille surtout) et j’ai vraiment envie de bien le faire. ↩︎

Image de une par Kantoku



4 réponses à “Transition calendaire”

  1. Vivement la Gaekothèque sur le thème de JoJo’s Bizarre Adventure.
    Signé, un haineux courtois.

    1. Va déjà falloir que je me bouge aller les premiers tomes de Golden Wind…

      1. Gaeko Paypal pour expérience sociale

  2. Merci d’avoir mentionné Nostroblog, condition sine qua non pour que je retweete.

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