Nous y voilà. Comme chaque saison, les animes saisonniers se terminent les uns après les autres. Et franchement je sais plus comment introduire ces articles bilan qui de toute façon ont tous la même fonction affiché dès leur titre : faire le bilan sur cette saison passée. Et cette fois-ci, c’est pour revenir sur le printemps 2016 que l’on se retrouve.

Déjà, c’est la meilleure saison que j’ai eu à voir depuis que je fais les reviews d’animes de saison. Tout simplement parce que la qualité moyenne était très homogène. Pas nécessairement très élevée, mais particulièrement bien répartie. Ce n’est pas un hasard si j’ai suivi 20 séries cette saison. Et tenir le rythme fut franchement assez sportif pour moi. Tout de même, ce fut très agréable d’avoir une saison aussi dense et variée. Et il y aura donc logiquement énormément à dire !

Ah et pas de Re:Zero chez moi. Étant encore en cours, je lui réserve une place dans l’article preview qui arrivera prochainement. Voilà.

Sommaire :

Visuel – Quand la campagne n’a rien à envier aux blockbusters.

Si une série fut impressionnante tout le long de cette saison par son aspect visuel, c’était certainement Koutetsujou no Kabaneri. Le coté steampunk très inspiré de L’Attaque des Titans était très sympathique et l’animation toujours fluide, un bon point. Voilà c’est tout… Ahem. Plus sérieusement, Koutetsujou no Kabaneri était un vrai monstre visuel, d’une part donc par son esthétique (que j’ai beaucoup aimé, faut vraiment que je touche davantage aux séries de style steampunk) mais aussi pour la qualité de son animation. Les décors étaient impeccables, la CGI – utilisée pour les forteresses de fer – plus qu’acceptable et les scènes d’actions entrainantes. Du coup, la série avait beau avoir un scénario pas toujours au top (les rageux diront jamais), son visuel rattrape presque tout et m’a fait passé malgré tout un excellent moment. En attendant L’Attaque des Titans 2, Wit Studios s’est trouvé une autre licence à fort potentiel.

Dans un cadre radicalement différent, Flying Witch a lui aussi brillé pour ses qualités visuelles. Mais pas seulement, mais nous y reviendrons plus tard, mais voilà je le dis. Mais. Le tranche de vie campagnard instaura rapidement une véritable ambiance au travers de ses décors, emplis de verdures et garnis en détails. Le design des personnages était lui aussi très sympathique, avec la superbe Makoto, l’adorable et innocente Chinatsu ou Chito le chat. Car oui, Flying Witch est une série à fortes qualités visuelles au niveau félin. Et au niveau des expressions aussi, variées et prononcées selon les sentiments exprimés. Le top étant comme toujours pour la petite Chinatsu, juste adorable d’innocence et de naïveté quand elle refuse de manger des aliment un peu trop amer. Bref, c’était très très propre et évidemment le visuel a beaucoup participé à l’excellente ambiance de la série. Mais il n’est pas le seul élément, on le verra après. Et j’ai un tas de trucs à dire sur cette série tellement j’ai adoré.

Visuellement, Anne Happy fut très sympa lui aussi. Très coloré et dans des teintes pastels, accentuant le coté particulièrement joyeux de la série. Et de nombreuses petites touches au niveau de la réalisation étaient très sympathiques à voir. Comme les versions « cartonnées » des personnage à animation minimaliste mais dont les apparition étaient très mignonnes. Un coté cartoon très sympa était aussi présent, ainsi que l’utilisation de certaines transitions, utilisées malicieusement pour marquer certains événements (et pas vraiment des moindres). Anne Happy fut clairement ma bonne surprise de cette saison et c’est en parti pour ce visuel coloré et intelligent que j’ai autant apprécié cette série.

Un tas d’autres séries ont su tirer leur épingle du jeu en terme de visuel. Comme Tonkatsu DJ et son dessin très « brouillon » mais qui rendait très bien avec le style de la série. Deen s’en est encore très bien sorti sur cet anime, proposant une fois de plus une série très originale et fun (visuellement parlant). Sansha Sanyou était aussi très agréable en terme d’animation, à défaut d’autre chose. J’avais souligné en début de saison la gestuelle très prononcée des personnages, et la suite ne m’aura pas déçu. Surtout avec l’entrée de personnages très expressifs (comme le duo inutile de la famille Tsui qui aura pour seul mérite d’avoir apporté des séquences d’animation très sympathiques). Et toutes ces séquences qui s’apparentaient surtout à du fan-service gratuit (les costumes de maid, la journée à la plage…) étaient vachement cool (ce qui explique mon nombre incroyable de screens).

Opening / Ending – Trop de trucs

Quand je dis qu’il y a beaucoup à dire… Niveau opening, on fut servi cette saison. Déjà avec l’excellent Shanranran de Flying Witch. Frais et entrainant, il collait juste à la perfection avec la série. Musicalement, on avait donc une chanson emplie de joie et de légèreté, à base de « Shanranran ! ». Et visuellement, l’opening faisait la part belle au cast de la série et à la curiosité sans limite de Makoto (la meilleure). Clairement l’un des opening les plus agréables de la saison. Autant dire qu’il me manque déjà.

Dans les opening très sympathiques il y a aussi celui d’Anne Happy. Armé d’un thème lui aussi très entrainant, on y voyait les différents personnages jouaient de leur malchance. Le tout en jouant énormément avec les versions « chibi » du cast. Et le résultat est excellent : l’opening correspond parfaitement à l’esprit coloré et joyeux de la série malgré les nombreuses mésaventures que peuvent connaitre ces « filles de la POISSE ». Une perle qui est directement l’un de mes opening préférés de cette année (oui c’est un peu tôt mais je l’ADORE).

Pour les autres opening, on va aussi parler de Koutetsujou no Kabaneri. Parce qu’Egoist oblige, le thème est super bon et digne du blockbuster qu’est l’anime. Visuellement très classique, il reste tout de moins très efficace afin de mettre le spectateur dans l’ambiance. L’opening de Kuma Miko est aussi à saluer, tant celui-ci était adorable et rempli d’innocence. La fun fact c’est qu’une certaine personne écrivant sur ce blog ne pouvait s’empêcher de chantonner les « 1, 2, 3, chante avec moi ~~ » en début de générique. Pour le reste, c’est très mignon et introduit également très bien la série, mettant bien en avant le duo Machi/Natsu. J’ai aussi bien aimé l’opening de Sansha Sanyou qui, avec un thème entrainant et bien orchestré, était très agréable à écouter. Et les mouvements des personnages bon sang. Et les seiyuu. TOP. Enfin, mention spéciale envers Kiznaiver et un Lay Your Hands On Me de toute beauté, de par son animation en mode kaléidoscope très réussie et un thème plus qu’excellent.

Et parlons ending aussi. Et quel ending. Pipo Password, du génial Teddyloid pour le tout aussi génial short de Trigger Uchuu Patrol Luluco, était incroyable. Particulièrement apaisant et romantique, avec la petite Luluco cartonnée évoluant au sein de pthographies N&B de notre monde. C’était du très bon déjà. MAIS. Si j’ai autant aimé cet ending c’est pour son remix, toujours par Teddyloid, envoyé lors de la fin du douzième épisode de la série. Bien plus dynamique que la version de base et au ton bien plus élevé, ce remix s’accorde parfaitement avec la série. Et surtout la scène où il est utilisé (les coeurs de Luluco se brisant au rythme de la musique par exemple). Il est rare de voir une telle intégration musique/animation et Uchuu Patrol Luluco a juste parfaitement géré cet instant, rendant la scène en question mythique.

Personnages – Niko, cette perle

Comme chaque saison, il y a des personnages que j’ai adoré parce qu’ils (enfin elles…) étaient adorables. C’est pour cela qu’il faut parler Machi, la petite miko terriblement mignonne et innocente. Même quand elle frappe Ishio en plein ventre. C’est beau l’amour familiale. « Youko-sama » de Sansha Sanyou était de haut niveau elle aussi. D’autant que ses habitudes de demoiselle couplées à celles d’une pauvre lycéenne sans-le-sou rendait son caractère plutôt original. Shiraishi, dans Tanaka-kun wa Itsumo Kedaruge, était un personnage très attachant elle aussi. En plus d’été mignonne, évidemment. Et je compatis encore pour elle qui a pris cher durant le dernier épisode. Courage Macaron-san ! Je ne peux ne pas mentionner Rin de Bakuon, doublée par la géniale Nao Touyama. Son personnage était si passionné et excessif qu’il fut l’un des meilleurs de la série. Tout en conservant un coté sérieux, pour la forme surement. Enfin, la petite Mumei de Koutetsujou no Kabaneri était toute mignonne dans son rôle de fille un peu (beaucoup) torturée de la tête, souhaitant absolument survivre, de peur d’être trop faible.

Il y a aussi eu Niko, dans Kiznaiver qui fut un excellent personnage que j’ai beaucoup aimé. Rappelant fortement Mako Mankanshoku de Kill la Kill avec son attitude décalée, elle apportait une touche de légèreté appréciable dans la série. Mais son personnage ne se résumait pas un simple (même si excellent) sidekick. Là où Mako était une franche idiote, Niko jouait plus un rôle et en avait dans la tête. À plusieurs moments elle aura ainsi fait parlé de sa lucidité et maturité, agissant dans l’intérêt du groupe. Le travail de sa doubleuse, Misaki Kuno, est lui aussi à souligner. Elle a su adapter sa voix selon les moments, surtout quand Niko parlait très sérieusement et sortait de son rôle de fille rêveuse de fées. Mais il serait injuste de ne pas saluer le reste du cast de Kiznaiver tant il était agréable lui aussi. Même le personnage du masochiste, Yoshiharu, était essentiel à l’anime. Sa position plus « neutre » apportait une stabilité capitale au récit, en plus de dénoter du reste des personnages. Le premier intérêt de Kiznaiver était dans ses personnages, et ce fut aussi sa plus grande force.

Enfin, je pourrais lister un tas d’autres personnages super cool. Comme la plupart du cast de Bungou Stray Dogs et son Dazai suicidaire mais hilarant. Ou Sakamoto, de Sakamoto Desu Ga ?, l’homme le plus cool du monde. L’entièreté des personnages de Flying Witch était lui aussi sympathique, que ce soit l’adorable et innocente Chinatsu ou la splendide Makoto. Et même Kei, le gars ultra banal, apportait une touche de normalité à la série qui permettait de dénoter encore mieux l’aspect magique de la série. Les personnages de Anne Happy et leur complémentarité exemplaire, ceux de Netoge no Yome wa Onnanoko ja Nai to Omotta? pour leur franche sympathie ou même les personnages déjantés de Uchuu Patrol Luluco. Tous ces personnages mériteront d’être mentionnés tellement ils étaient cool, agréable ou bien construits.

Mais il y a aussi eu pas mal de mauvais dans les personnages cette saison. Et je vais pas me priver pour en parler. Dans Kuma Miko, Ushio et son pote bourré étaient complètement cons. Le reste du village de la pauvre Machi également d’ailleurs. Pas étonnant qu’elle voulait se barrer alors. Mumei, même si elle était adorable, fut bien bête durant la seconde moitié de la série, se perdant dans un rôle d’une passivité bien triste. Et ne parlons pas de son « ani-sama », ou Biba pour les intimes, qui fut un méchant ridicule. Sa coiffure n’aidant pas. Le cast de Rainbow Days fut un sérieux cas aussi, baignant dans un niais navrant et insultant sur certains aspects de l’histoire. Le traitement de Mari, la semble-t-il lesbienne sincèrement amoureuse de son amie Anna, est juste ignoré. Surement parce que « une lesb’ c’est pas bien important lol ». Bordel. Pan de Peace eut lui aussi son lot d’énervement avec une gamine blonde random arrivant de nulle part et emmerdant juste le groupe principal. M’enfin les autres personnages étaient tellement vides aussi. Comme la fausse loli (celle qui est petite parce que faut une loli) qui fait que dormir et bouffer du pain. Enfin, et pour clore ce règlement de compte, Sansha Sanyou fut très agaçant avec « Teru-chan ». Certes, son personnage se base sur un double jeu entre son coté élevé modele et le fait qu’elle ne fait pas ça par plaisir, mais quand même. Elle n’avait aucune raison d’être aussi hautaine avec Nishiyama, brave fille partageant la même passion. Alors oui, par moments elle venait provoquer Teru mais pour se « venger » du ridicule que cette dernière lui fait subir. Par contre, à plusieurs reprises Teru venait d’elle-même narguait Nishiyama pour x ou y raisons. Même quand celle-ci faisait des efforts. Oh, et dans la même série il y avait ce duo de gamins horrible et inutile. Surtout ce gamin insupportable qui méprisait Yamaji et qui voulait épouser Youko (alors que ni lui ni certainement elle n’ont l’âge légal pour le faire). Un bon tas de personnages énervants même si rien de dramatique, en dehors de Rainbow Days.

Verdict

Kuma Miko : Une adorable série, de bout en bout. Le duo Machi/Natsu était très attachant, leur relation étant développée à plusieurs reprises. La découverte du monde moderne par Machi fut amusante à suivre, sa grand naïveté également. J’ai vraiment passé de bons moments devant cette série, en grande partie pour son coté très mignon. La série était très apaisante, malgré un humour assez brut (notamment au début avec des blagues sexuelles un chouia trop explicites). Et l’opening était très bon lui aussi, enchainant les plans terriblement adorables de Machi. Ainsi que l’ending, entonnant un pseudo-chant traditionnel où Natsu est un méchant ours souhaitant dévorer l’adorable petite Machi la miko. Alors qu’on les voit derrière mener une journée bien paisible. Le seul bémol à noter est la conclusion de la série (spoiler : Machi décide de rester à la campagne et abandonne l’idée de se faire à la modernité, restant ainsi…idiote et ignorante ?) que je trouve assez mauvaise d’un point de vue moral. Ou alors j’ai mal interprété quelque chose. Mais cela ne retire en rien le fait que cette série fut un excellent tranche de vie apaisant, avec un humour particulier mais efficace.

My Hero Academia : Une déception. Au final, j’ai arrêté l’anime au moment où il rattrape là où j’en étais dans le manga (à la fin du second volume, c’est-à-dire à l’épisode 10). Parce que je préfère avoir le plaisir de découvrir la suite en lisant le manga plutôt qu’en regardant l’anime et son rythme charcuté. En début de saison, on était nombreux à déplorer la lenteur de la série. Et ça ne s’est pas arrangé par la suite. La série a un rythme particulièrement inégale qui gâche complètement le visionnage, surtout quand on lit le manga sorti en même temps chez nous… Dommage, car c’est certainement le seul gros défaut de la série. Pour le reste, la série reste appréciable, surtout pour ses personnages ou son opening très « héroïque ».

La production de la série ayant certainement commencée très tôt (le manga a tout juste 2 ans actuellement…), ce dut être très compliqué pour avoir de la matière à adapter, même sur 12 épisodes. Reste à espérer que c’est une erreur qui ne sera pas réitérée dans la saison 2 qui a d’ores et déjà été annoncée.

Bungou Stray Dogs : Cette série d’action sur fond de super pouvoirs basée sur de grands auteurs japonais fut très sympathique à suivre tout le long. Les personnages hauts en couleur ont très bien porté Bungou Stray Dogs, que ce soit pour Dazai le suicidaire amoureux ou Ranpo, le super détective doublé par le très charismatique Hiroshi Kamiya. Les scènes d’action étaient bonnes, Bones ayant au passage réalisé un très bon travail au niveau de l’animation. L’humour était lui aussi très bon, quoiqu’un peu trop mal dosé avec les moments sérieux de la série. Cela m’a juste perturbé mais j’imagine que chez d’autres la gêne peut être plus forte. Toute fois, la série se termine sur un moment fort qui laisse présager du très bon pour la saison 2 qui arrivera cet automne.

Sakamoto desu ga? : Quelle classe ! Sakamoto a évidemment brillé tout le long de ce printemps avec une aisance incroyable. Plus sérieusement, Deen signe là encore une excellente comédie, avec en plus une réalisation très soignée et proche de leurs habitudes. Ce fut très amusant de voir Sakamoto multipliait les actes de grande classe peu importe la situation, souvent très proche du ridicule. Mais un ridicule très “stylish” !

Kiznaiver : La série de Trigger avait débuté de manière un peu poussive, avant de complètement exploser sur la fin. Avec une histoire atypique mais aux thèmes classiques (l’amitié, la confiance), Kiznaiver a réussi à faire passer son message. Et d’une très belle manière. Avec un groupe de lycéens qui aura mis du temps à être apprécié, c’est bien triste de les quitter que la série s’est achevée. Très très bonne note pour Niko et Yoshiharu, deux personnages très importants pour l’équilibre de la série. La première fut brillante dans un rôle de sidekick similaire à Mako de Kill la Kill, mais avec la profondeur supplémentaire dans la mesure où Niko “joue” ce rôle de fille originale. Cela se sent, surtout quand elle sort de ce rôle dans les moments dramatiques ou quand elle sait quoi dire dans les moments importants. Une véritable pépite. Yoshiharu était lui la clé de voûte du groupe, étant bien plus neutre que les autres au niveau de l’intrigue. Une aide essentielle pour un personnage atypique.

Kiznaiver fut une très belle série, bénéficiant en plus d’un travail monstrueux de Trigger en terme de réalisation. Le character design était excellent et un nombre phénoménal de plans rendaient honneur aux grands noms du studio. Une très belle série avec une très belle histoire et une excellente fin.

Koutetsujou no Kabaneri : C’était sympa. Le scénario avait de nombreuses lacunes, surtout dans les détails. Et ne parlons pas du dernier épisode, complètement en roue libre sur ce point… Pour les personnages, cela dépend desquels on parle. Si Ikoma et Takumi étaient très sympathiques de par leur abnégation, d’autres eurent du mal à se fair apprécier, comme Kurusu, le samouraï un peu trop droit. Mumei était peut-être adorable, le traitement de son personnage fut trop bancale dans la seconde partie de la série. Et que dire de Biba, méchant complètement ridicule avec sa chevelure rose et son comportement de mec tourmenté qui veut tout détruire.

Bon, mis à part tout ça, j’ai globalement bien apprécié la série. Koutetsujou no Kabaneri a bénéficié d’une excellente réalisation, digne du blockbuster qu’il voulait être. Les scènes d’action étaient excellentes et l’animation globale également, les décors faisant notamment honneur au style steampunk de l’anime. Et les musiques, signées Egoist pour l’opening/ending et Sawano pour la bande son, étaient très bonnes. Koutetsujou no Kabaneri était donc une série sympathique pour peu que l’on aime les séries d’action. Typiquement une série à manger avec une bonne pizza car, en mangeant, on lit moins bien les sous-titres. Histoire de ne pas trop faire attention à l’histoire.

Flying Witch : OH YES. Quel bonheur cette série ! Un iyashikei comme je les aime, bien calme et apaisant comme il faut. Avec comme particularité d’avoir face à nous un monde où la magie existe et est malicieusement mêlée au monde des humains. Une originalité très appréciable, d’autant plus qu’elle est très bien traitée. La série nous fit donc suivre le quotidien de la GÉNIALE ET ADORABLE Makoto, jeune sorcière ayant quitté le domicile familiale pour parfaire son apprentissage. Les épisodes mêlèrent donc activités complètement banales (jardinage, cours de cuisine…) et activités de sorcière (cours de vol sur balai, créations de potions…). Le tout dans la même ambiance “campagnarde” (même si la série semble plutôt se dérouler dans une petite ville/bourg plutôt que dans un village) des plus apaisantes. Les personnages étaient eux aussi grandioses, que ce soit Makoto (aaaaaah) qui rappelait la géniale Chitanda de Hyouka, ou Akane la grande sœur un peu trop nonchalante. Chinatsu et son innocence était aussi un vrai plaisir à voir, même Kei, son grand frère dont l’incroyable banalité insérait complètement les événements magiques auxquels il assistait dans la normalité. Une véritable pépite en tant que tranche de vie dont je prie pour une seconde saison.

KAGEWANI: Shou : Une seconde saison intéressante pour la série. Davantage orientée histoire que simple horreur, la série a offert un divertissement varié et globalement de qualité. On a pu en apprendre davantage sur le Kagewani, ses origines et l’univers de la série. L’apparition de nouveaux personnages, comme Jouji Honma, fit un bien fou à la série. La fin se suffit à elle-même, mais comme pour la première saison, une place est laissée à une suite. Après tout, pourquoi pas ? Kagewani a su offrir un contenu renouvelé durant ce printemps, donc l’idée de revoir une troisième fois le professeur Banba me va très bien.

ANNE HAPPY♪ : LA surprise de cette saison. Alors que j’avais peur que la série s’essouffle rapidement, elle a au contraire complètement brillé à mesure que les épisodes sortaient. Avec un fond bien triste (après tout on suit des filles qui portent la pire poisse au monde), ANNE HAPPY♪ avait une ambiance ultra joyeuse qui faisait super plaisir à voir. La morale de l’anime « il y a du positif dans tout » fut bien retranscrite, montrant qu’à force, le malheur de nos héroïnes devint peu à peu leur bonheur. Parfaitement illustré par la fin où leur échec tragique leur offrit…une formidable nuit à la belle étoile.

Il faut aussi souligner la superbe réalisation de l’anime, Silver Link offrant une animation très colorée et variée, jouant régulièrement avec les formes chibi du cast. Cela fut surtout utile pour plusieurs transitions, afin d’illustrer en un plan un évènement notable (un lancé de dé foireux dans l’épisode 3, une séance de préparation…). Ce qui permet aussi de doser au mieux le rythme de chaque épisode. L’opening, très enjoué et vif, était très bon lui aussi. Tout comme l’ending d’ailleurs, avec un thème très doux. La surprise de cette saison car je ne l’attendais pas du tout mais ANNE HAPPY♪ fut d’une qualité surprenante. Une véritable chance.

Netoge no Yome wa Onnanoko ja Nai to Omotta? : Sympathique série doté de personnages très attachants. La naïveté d’aki faisait sourire mais également réfléchir sur sa relation avec le virtuel. Les phases in-game étaient d’ailleurs intelligemment réalisées, alternant séquence directement dans le jeu avec celles vues depuis l’interface, selon le contexte. Si la série s’est achevée sans réelle conclusion, l’évolution du coupe Nishimura/Ako fut tout de même interessante à suivre.

Tanaka-kun wa Itsumo Kedaruge : Cette comédie nonchalante m’aura bercé tout le long de cette saison. Avec un rythme très calme et posé, grâce (ou faute ?) à Tanaka, Tanaka-kun wa Itsumo Kedaruge fut la série la plus reposante du printemps avec Flying Witch. Son cast varié et attachant permit de ne jamais lasser avec une idée de base (Tanaka = paresseux puissance 10 000) pas vraiment incroyable. La série fut preuve d’une inventivité surprenante pour ne jamais ennuyer son spectateur en proposant des situations banalement originales (repas au McDo, journée de la Saint Valentin…). Pour revenir sur les personnages, outre Tanaka, il était composé d’excellents personnages très variés, allant de Shiraishi l’adorable déléguée modèle à double vie à Miyano, la géniale petite disciple intenable. Une série simple mais néanmoins agréable et drôle. Et surtout : courage, Shiraishi !

Wagamama High Spec : En fait c’était sympa. Le character design était soigné, le quatuor principal (les seuls personnages qu’on verra de la série de toute façon) ayant des traits très mignons et expressifs. Sans être très originaux, chaque épisode proposait des petits « délires » un peu random mais toujours fun à voir. Comme faire à manger, résoudre un mystère ou – l’un de mes préférés – voir l’école comme un nid à fantômes, le tout dans une ambiance inspirés des filmes d’horreurs. Un short pas très compliqué mais qui ne fut jamais contraignant à voir. Facile vu sa durée (3 minutes) mais comparé à Pan De Peace, Wagamama High Spec fut bien plus agréable à voir. Et malgré le premier épisode (et celui de la piscine qui était fou), la série ne contient pas tant de fan-service ecchi qu’on pourrait le croire… Même si la série reste un peu waifu/10 avec l’absence quasi intégrale du « protagoniste », laissant le spectateur (nous) seul avec le fabuleux hare…cast de la série !!

Uchuu Patrol Luluco : Mon GROS coup de coeur de la saison. Imaishi m’aura de nouveau vendu du rêve avec cette série au format. Uchuu Patrol Luluco, c’était avant tout la romance d’une petite collégienne qui deviendra malgré elle membre de la patrouille de l’espace. Avec un visuel cartoonesque et déjanté, la série a offert des épisodes ultra dynamiques et fous. On a aucune seconde de répit tandis que l’on explore l’univers et les autres licences de Trigger. Bourré de références (Kill la Kill, Tengen Toppa Gurren Lagann…), c’est avec intelligence qu’elles seront utilisées dans Uchuu Patrol Luluco. Surtout avec la rencontre entre Luluco et Inferno Cop. Et j’aime beaucoup cette interprétation comme quoi Luluco représenterait Trigger. De quoi donner une dimension insoupçonnée à l’oeuvre.

FIGHT FOR JUSTICE !!

Tonkatsu DJ Agetarou : Le genre de série en format court que j’aime bien car complètement décalé de ce qu’on a l’habitude de voir. Et suivre l’évolution d’Agetarou, cet adolescent aidant au restaurant de tonkatsu familial souhaitant devenir DJ, fut une expérience plus qu’agréable. Le style visuel de la série et son trait absurde collait parfaitement à l’histoire invraisemblable à laquelle nous avions affaire. La musique n’était pas en reste, normal pour une série de DJ. Les thèmes étaient donc très électro, dance et si on peut déplorer un manque de variété dans les musiques, chaque DJ possédait tout de même son propre style musical. Tonkatsu DJ Agetarou fut discret cette saison mais pour ceux voulant une comédie frôlant l’absurde tout en étant atypique, ils ne peuvent passer à coté de cette série.

Bakuon!! : J’ai eu du mal à l’assumer à la mi-saison mais en fait… J’ai bien aimé. La série était complètement conne, oui, mais c’est ce qui m’a fait rire à chaque épisode. Et les personnages, si on exclue la très conne Yui-like qu’était Hane (je comprends que beaucoup ne la supportent pas), étaient sympathiques. Et inutile de vous dire que j’ai adoré Rin, doublé par la merveilleuse Nao Touyama. Visuellement, la série faisait juste ce qu’il fallait. Pas exceptionnelle, mais pas moche non plus. Bon point pour les motos dont le rendu 3D n’était pas mauvais. Une expérience un peu bête mais sympathique.

Rainbow Days : Après une première moitié agréable durant l’hiver, Rainbow Days s’est complètement éteint durant ce printemps. Le passage au parc d’attraction fut une véritable rupture entre moi et la série. Misogyne et probablement homophobe, l’anime ne prit aucun soin de ses personnages. Le traitement de Mari, qui semble être sincèrement amoureuse d’Anna, était désastreux et insultant. À son amour, Rainbow Days lui répond par un doigt complet, l’invitant plutôt à aller vers le mec qui l’avait harcelée sexuellement plus tôt. Non. Outre cela, la série fut de toute manière bien plus lente sur la fin, nous faisant même “profité” de trop nombreux flashback et de résumés en début d’épisode. Quand bien même chaque épisode ne fait que 12 minutes. Une véritable déception doublée de colère pour cette série qui était bien partie. Tant pis.

Sansha Sanyou : Mouais. Il n’y a pas grand chose à dire de cette série. J’ai beaucoup aimé le visuel, en plus c’était bourré de fan-service (par exemple avec le dernier épisode où Youko-sama fut coiffée de couettes et autres éléments gratuits mais appréciables). En dehors, c’est assez vide. L’histoire est transparente, les personnages souvent insipides. J’ai la sensation d’avoir vu une série où tout n’était que sujet à fan-service et à la comédie, mais rien de réellement construit. Déception pour une série dont le visuel était pourtant très bon.

Pan de Peace! : Inintéressant et gavant. Jamais Pan de Peace ne réussit à être bon durant ses 12 épisodes. La faute tout d’abord à une réalisation médiocre, avec des traits beaucoup trop gras et des décors très moyens. Mais aussi aux personnages, dont la qualité est primordiale dans ce genre de série. Complètement vides, à l’image de Minami qui fut totalement transparente tout le long de la série, le cast en devint même insupportable de banalité. Là où des Gochiusa ou Kiniro Mosaic donne de vraies personnalités à leurs personnages, Pan de Peace ne fait pas un tel effort. Tout le long, j’ai eu l’impression de voir des robots faussement moe faisant des activités random. Comme quoi, faire du moe, cela ne résume pas vraiment à « cute girl doing cute things »…

USAKAME : Mouarf. Mouarf parce que plus lent que Teekyuu. Mouarf parce que moins fou que Teekyuu. Mouarf parce que les instants les plus drôles de la série étaient ceux avec le cast de Teekyuu. Mouarf parce que Usakame n’est pas Teekyuu. On peut difficilement le lui reprocher car oui, la base d’Usakame est de suivre les « rivales » du cast de Teekyuu. Et puis la réalisation aux couleurs pastels étaient très jolies, tout comme les personnages étaient sympathiques. Il n’empêche, je me suis beaucoup ennuyé sur Usakame. Dommage, clairement.

Et les autres ?

Comme pour cet hiver, je vous ai demandé vos avis sur les séries que je n’ai pas suivi cette saison. Dans les quelques retours que j’ai reçu, aucune série n’est sortie du lot.

On notera donc l’affection de Shaftael pour le spin-off de Magi, Magi : Sinbad no Bouken. Une série « assez correct » qui devrait plaire aux fans. Il aura aussi apprécié Twin Star Exorcists, toujours en cours chez Crunchyroll, qui est « un shonen un peu dark plus intéressant à mon sens que Owari no Seraph ». Il en a d’ailleurs fait une fiche ici.

MarioMonkey aura beaucoup aimé Ushio to Tora. Il qualifie la série de « bon vieux shônen » mais « avec une touche de nouveautée, quelque chose qui manque à certains shônen(s) d’aujourd’hui ». Et ce même si le scénario ne propose « rien de nouveau […] mais (est) tellement bien ficelée qu’on finit par adhérer vu que la série est plutôt tournée vers la relation des personnages et leur évolution ». Pour plus détails, je vous invite à lire son article sur le sujet ici.

Un printemps chargé, avant un été plus reposé

Et voilà, c’en est réellement fini avec la saison de printemps. Et quelle belle saison. Comme le laisser pressentir le début et la mi-saison, cette saison fut chargée en séries de qualité. Pas forcement excellentes, mais on a eu très peu de séries réellement mauvaises. Une bonne chose, vu que dans les 20 séries que j’aurais suivi, seulement quelques unes furent décevantes. M’enfin, comme je l’ai dit au début de cet article, ce fut tout de même assez éprouvant à suivre, 20 séries (il faut compter Re:Zero qui n’est pas présent ici car encore en cours). Il est donc très probable que je m’accorde un petit break cet été où j’essaierai de suivre un minimum de séries. C’est-à-dire entre 10 et 15. Dans les moyenne des premiers articles de saison finalement.

Pour cet été, j’ai déjà fait quelques repérages. À l’heure où j’écris cet article, j’ai déjà débuté la seconde saison de Food Wars, série que je retrouve avec plaisir. J’ai aussi débuté le très mignon New Game, dont je n’attends pas grand chose en dehors un bon gros « CGDCT ». Orange, l’adaptation du shojo éponyme publié chez Akata, a lui aussi débuté. Nous verrons si l’anime me convainc davantage que le manga. J’ai entretemps repris l’anime Ace Attorney, parce que Maya, et j’ai déjà perdu ma motivation en apprenant que la série ferait 24 épisodes. Enfin, j’ai pu commencer This Art Club has a Problem, adaptation du dernier manga de Muru Imigi. Un auteur que j’apprécie beaucoup pour Saitou-kun wa Esper Rashii, un manga très sympathique avec d’excellents personnages qui dut se terminer trop tôt… Mais du coup, retrouver une série de l’auteur me plait endorment, surtout que le premier épisode était très bon. Un été moins chargé certes, mais qui sera tout de même bien fourni !

Source image de une : Pixiv



2 réponses à “Bilan – Printemps 2016”

  1. Je suis TELLEMENT d’accord pour Niko de Kiznaiver #BestGirl Et l’opening de Flying Witch. Je partage aussi l’avis de MarioMonkey sur Ushio To Tora qui n’a rien à envier à ce qui se fait aujourd’hui niveau shonen…Et Tora est tellement “tsun-tsun” Kyaa….

    Twin Star Exorcist, je trouve l’anime juste dégueulasse et le fait qu’ils aient annoncé 50 épisodes va surement laisser place place à un quartier libre fan-servistique détestable. Par contre le plot m’interesse assez pour jetter un coup d’oeil au manga.

    Pour Bungou Stray Dogs, j’ai pour ma part adoré cette touche de comedie dans les moments serieux c’est assez surprenant/deroutant. Parfois c’est purement serieux et puis hop! En fait non na-nanère. Ca se demarque assez bien de ce coté là.

    Sinon, je suis le seul à avoir trouvé Sakamoto Desu Ga ? assez triste par moments ? Je donne l’exemple des épisodes avec la mère de l’ami de Sakamoto par exemple (#CougarsForever) ou ça devient tellement pathetique que t’es triste pour elle…Je trouve que la serie joue beaucoup avec cet aspect des choses tout du long et c’était assez cool à voir…

    1. Le “problème” avec ce dosage d’humour dans Bungou Stray Dogs c’est que ça désamorce/déséquilibre la tension dramatique à certaines scènes. Par exemple, dans l’épisode 3 quand Atsushi va enquêter avec Naomi (<3) et Junichiro, comme tout n’était qu’humour jusque là j’ai eu du mal à savoir si là l’anime était sérieux ou non (je m’attendais franchement à ce que tout ce résolve en mode “ah mais en fait je suis invincible ahah !). Du coup, l’anime fait peu convaincant sur ses moments dramatiques/sérieux. Mais comme je l’ai dit, cela dépend pas mal de la sensibilité de chacun et sur moi (et toi apparement) ça a plutôt bien passé.

      Sur Sakamoto, je trouvais ces passages tristes oui, mais plutôt un triste ridicule, comme le reste de la série. Du coup ouais, j’ai aussi trouvé la série “triste” mais ça m’aura fait plutôt rire que pleurer ahah.

Laisser un commentaire

Derniers articles