Les saisons continuent de se succéder sans relâche. Aujourd’hui, c’est à l’été de céder la place à l’automne avec de nombreuses séries prometteuses. Mais comme le veut la tradition, nous allons faire le retour des animes de cet été avant de passer à la suite.

Le premier constat, qui découle du nouveau format des articles preview, est que cette saison fut beaucoup moins chargée que les précédentes. « Seulement » 10 séries de suivies, me faisant revenir à un nombre plus proche du début des articles saisonniers (14 pour l’été dernier, 10 pour l’automne). Et loin de la vingtaine de séries du printemps dernier.

Et pour cause, cette saison était beaucoup moins relevée que la précédente. cela m’aura donc permis de faire une petite pause dans le rythme effréné des animes saisonniers. C’est un jeu amusant, c’est une expérience très différente que de regarder des séries déjà diffusées. On partage quelque chose avec les autres personnes regardant elles-mêmes cette série, on construit quelque chose (comme la hype de Re:Zero) ensemble. Au final, ça permet de dire à la fin « j’y étais ». Evidemment il y a des défauts, assez gros même. Il m’est souvent difficile de suivre régulièrement toutes les séries en cours et cela m’empêche bien souvent d’avancer dans d’autres animes. Mais pour l’instant ça me plait encore, et peut-être qu’un jour je reviendrai sur cette pratique des animes de saison à laquelle je commence à m’habituer.

Et oui, ça fait déjà plus d’un an.

Visuel – Mob à 100%, Orange à 0

Inévitablement, Mob Psycho 100 aura marqué cet été avec son visuel exceptionnel. Bones a réalisé un travail de titan, respectant à la fois le style très brouillé de ONE tout en lui apportant une patte professionnelle (parce que bon j’aime bien ONE mais son trait est pas au top non plus). Un style très particulier et notamment sur le chara design général. Si celui de Mob était assez basique, certains étaient assez invraisemblables tant ils étaient ridicules (les clients de Reigen notamment) ou exagérément badass (comme les membres de la Griffe). La série fut complètement sakuga-porn/10, avec des nombreux moments de grande animation à quasi chaque épisode. Et en dehors de ces séquences de haute-volée, Mob Psycho 100 fut aussi très bon su certains choix artistiques. Je pense notamment aux moments où Mob craque, illustrés par de sombres aquarelles. Ça et pas mal d’autres effets de style ou de mise en scène qui fonctionnaient ultra bien. Une véritable réussite aussi bien technique qu’artistique.

L’autre satisfaction vient de New Game. Le SoL moe de l’été ne se sera pas manqué. Visuellement, l’anime fut une franche réussite. Coloré, dynamique et adorable, la série ne lassait pas. Les expressions, très mignonnes elles aussi, rendaient merveilleusement bien. Une ambiance détente qui aura très bien fonctionné dans l’ensemble. Du très simple. Mais du très très efficace.

Autre série très belle, Amanchu aura lui aussi su imposer sa propre ambiance. Ou plutôt ses ambiances. La série sachant en proposer plusieurs selon les périodes de la journée et, surtout, les saisons. L’épisode 7, dans lequel la pluie ne fait que tomber, en est un bon exemple. Tout était lent, figé par ce temps maussade qui annihile toute motivation. Les décors étaient plus sombres, ce qui s’oppose d’ailleurs très bien avec l’épisode où, en pleine chaleur, l’ensemble des personnages se décidèrent à jouer à Un Deux Trois Soleil. En tant que bon SoL, Amanchu se devait, d’une certaine manière, d’imposer à ce point des ambiances. Et à ce jeu, le visuel n’est pas tout évidemment. Mais il fut d’une grande qualité ici. Avec ses traits fins, ses couleurs pastels et son cadre mi-campagnard, mi-littoral, la série nous transporte et donne qu’une envie, ce qui va faire plaisir à une certaine personne, à aller plonger dans la mer !

Toujours dans la beauté, mais en moins impressionnant, Konobi ne fut pas mauvais élève. J’ai même beaucoup apprécié le travail de Feel qui montre encore une fois qu’ils savent faire de très jolies choses quand ils veulent. Les lumières, notamment, étaient splendides sur certaines, me rappelant le travail du studio sur Oregairu Zoku. Pareil que pour New Game, Konobi ne propose pas un visuel particulièrement original mais qui fait très bien le travail. C’est mignon, très expressif et coloré. Parfait pour cette romcom scolaire très légère.

Pour parler maintenant de quelque chose qui fâche, parlons d’Orange. Si je ne suis pas vraiment convaincu par le manga d’Ichigo Takano, je suis au moins d’accord pour dire qu’elle dessine très bien. Son style, fin et élégant, est très beau. Et ne parlons des couvertures qui sont un véritable régal visuel ! Malheureusement, l’adaptation de la série n’aura pas connu pareille réussite. Non pas que j’attendais un visuel quasi-égale au manga, la nature de l’animation rendant cela presque impossible. Même pas une déboire aussi lamentable. La faute certainement a un calendrier de production bien trop intense. Et dire qu’ils vont sortir un film en Novembre…

Opening / Ending – Ah bon Re:Zero avait des OP ?

Cette saison encore, j’ai aimé un tas d’opening et d’ending. Du coup, je vais être brefs concis, rapide et simple.

L’opening de Mob Psycho 100 était une vraie perle. Représentant à la perfection l’esprit de sa série, il était aussi une réussite au niveau de l’animation. Son thème rock et son rythme très nerveux en faisait une excellente mise en bouche pour chaque épisode. Mention spéciale également à l’ending, avec un thème très sympathique mais surtout intégralement réalisé dans ce style aquarelle si cher à la série.

L’opening d’Amanchu était terriblement excellent. Avec un thème tout en douceur mais très dynamique, il épouse idéalement l’esprit détente et enjoué de la série. Visuellement splendide, il nous transporte au fin fond de l’océan en compagnie de Teko et ses amis. Le moment où elle fixe la surface, allongée au fond de l’eau sur un rocher, est magique. De loin mon opening préféré de la saison.

Encore un opening strictement à l’image de sa série. Bon, c’est ce qui fait un bon opening en soi. L’opening de New Game, donc, est comme la série : dynamique, joyeux et très coloré. Le quatuor principal s’agite, danse et mime de chanter pour nous, on nous présente les différents yuri et une fameuse séquence du même quatuor principal qui saute en chantant « Se-no » des plus enjoués. Un opening très convenu pour un SoL moe mais, comme le reste de la série : ça marche rudement bien.

J’ai bien aimé l’opening d’Orange également. Même si, héhé, à l’image de la série, le visuel ne fut pas au rendez-vous. La chanson fut elle bien plus sympathique.

Enfin, l’ending de la seconde saison de Shokugeki no Souma faisait son petit effet à chaque fin d’épisodes. La chanson de nano.RIPE, groupe que j’apprécie beaucoup pour ses opening sur Non Non Biyori et Jinrui wa Suitai Shimashita, rendait très bien avec Soma courant de nuit avec une ville en fond. Et cela m’a un peu plus marqué que l’opening assez banal, quoique sympathique, de la série.

Ah et puis j’ai bien aimé le second opening de Re:Zero mais comme on l’a presque jamais eu (comme l’op de la première partie) bah je m’en souviens plus trop. Héhé.

Personnages – Reigen meilleur gars, New Yuri et Usami la désespérée du coeur

On commence cette partie comme les deux premières : en parlant de Mob Psycho 100. L’anime avait son lot d’excellents personnages mais un, clairement un, est sorti du lot : Reigen. Ce gars était incroyable. L’auto-proclamé détenteur de pouvoir bidon, escroc de génie, possédait un charisme totalement fou. Sa gestuelle complètement exagérée, ses méthodes « d’exorcisme » ridicules et son sérieux en toute circonstance, autant de caractéristiques qui le rendent unique. Mais Reigen ne se limite pas à tout ça, sinon il serait « juste » un personnage bourré de charisme. Là où il est vraiment génial, c’est dans sa mentalité et la morale qu’il a insufflé à Mob. Bon, on peut douter de la sincérité de cette morale mais ce qui compte c’est qu’elle est rudement bien tournée et centrale dans la construction de son disciple. Et c’est ce que j’ai adoré dans le personnage, qu’il soit à la fois inutile et primordial, méprisable et admirable. Reigen forme ainsi une sorte d’anti-héros nonchalant, voire blasé, et – en quelques sortes – intouchable. Tout comme Mob. Comme quoi, il s’est pas tellement trompé de maitre.

Aller sortons du sérieux pour parler de ce que tout le monde aime : le yuri. Ouais. On aime tous ça. Non ? Dommage parce que vous avez intérêt à apprécier tellement New Game en DÉGOULINER. Mais là je vais pas parler du ship entre Ko et Rin, même s’il est le plus évident. Je préfère parler de mon préféré, parce qu’il concerne mon perso préféré de la série : Aoba x Hifumi. Bon, globalement c’est peine perdue vu comment Aoba semble pas du tout sur la même longueur d’onde que sa collègue. N’empêche que voir la pauvre Hifumi s’ouvrir peu à peu à cette nouvelle camarade qui l’aborde de manière assez audacieuse (de son point de vue) était plutôt mignon à voir. Tout comme c’était drôle de la voir paniquer en imaginant une version maléfique d’Aoba, craignant alors de devenir son amie. Dommage qu’on n’ait pas eu plus d’Hifumi.

Enchainons avec Amanchu, où niveau relationnel, la petite Teko aura aussi proposé pas mal de choses. Et c’est dire. Son personnage connait une véritable révolution au cours des 12 épisodes, passant d’une fille timide, incertaine et effacée à une fille motivée, curieuse et passionnée. Et surtout audacieuse. Car c’est ce qui lui manquait le plus à vrai dire. Et c’est l’évolution de Teko qui, selon moi, place Amanchu au-dessus des autres iyashikei. Nous assistons à une véritable histoire de jeunesse et sur la beauté de la vie que Teko apprendra à voir et à aborder. Le tout avec subtilité. La série a bon nombre d’autres atouts mais rien que pour ça, elle est déjà exceptionnelle.

Bilan

Amaama to Inazuma : La série n’avait pas commencé au top pour moi, surtout à cause de la gamine qui, même si elle est globalement adorable, reste une enfant avec les défauts d’une enfant (en gros : parle bêtement et fais des manières). Mais ce serait très injuste de taper la série sur ça. Parce que pour le reste, c’était vachement cool. Chaque épisode offrait son idée culinaire, ce qui donnait d’ailleurs facilement faim. Les personnages, très attachants (sauf le gamin de la crèche, je veux le taper) (et la gamine aussi, celle qui voulait pas que Tsugumi se déguise en Monsieur Cochon. Putain laisse la vivre ta pote sérieux.), furent très sympathiques. Au point qu’une fois la série terminée, ils commençaient à me manquer. Mention spéciale envers Kotori qui était sacrement cool même si très sous-développée.

Derrière, Amaama to Inazuma a proposé une belle histoire de famille. Jouant donc autour de la thématique du repas comme instant de réunion et de partage, il s’est surtout intéressé à la préparation du-dit repas. Ce qui manquait à Tsugumi au début de la série, ce n’était pas simplement un bon repas, mais un bon repas partagé pleinement avec son père. Dommage que cette thématique soit un peu laissée à plat pendant une bonne partie de l’anime, certains épisodes se résumant vraiment à un simple atelier cuisine. Une série tout de même très sympathique, idéale se détendre et voir un peu de foodporn !

Amanchu! : Les rageux diront surcotés, les vrais diront SoL de l’année. Plus sérieusement, Amanchu fut plus qu’à la hauteur de ce qu’on avait pu me dire à son propos. Le travail de J.C. Staff est déjà à saluer tant il était brillant. L’animation était très propre, les plans très propres et le tout baignant dans une superbe ambiance. Ou plutôt plusieurs, comme je l’ai déjà dit plus haut dans la partie Visuel. Parce qu’être beau est une chose, réussir à poser une ambiance et surtout avec justesse en est une autre. Mais pas de soucis pour notre série de plongée qui a parfaitement géré ce domaine avec ses somptueux décors, ses lumières bien gérées et des couleurs chatoyantes.

Mais surtout, c’est pour son histoire qu’Amanchu brille. Pleine de poésie et très juste, elle met en scène un véritable récit de jeunesse au travers de Teko. La jeune fille connaitra une évolution passionnante au fil des épisodes, notamment grâce à Pikari. J’avais dit l’an passé dans mon dossier sur les tranches de vie que j’aimais beaucoup l’aspect « sublimation du quotidien ») qui caractérise le genre. Et bien Amanchu exprime totalement cette idée, montrant à Teko la beauté de la vie. Elle qui le trouvait morose et surtout effrayant, comme si elle n’y avait pas sa place. Son regard changera du tout au tout au terme des 12 épisodes. Parce qu’en suivant Pikari et en commençant la plongée, elle aura décidé de se « plonger » – oui jeu de mot il y a mais il exprime assez bien l’évolution de Teko – dans ce monde inconnu qui l’effrayait tant. Il me tarde mettre la main sur le manga pour voir comment les choses évolueront par la suite.

Mob Psycho 100 : C’était complètement fou. Honnêtement, la tournure qu’a prise la série m’a pas mal surpris tant on semblait parti pour une sorte de tranche de vie fantaisiste. Mais ce qui doit sembler encore plus fou, c’est que Bones a réussi à tenir la cadence avec une qualité d’animation complètement délirante tout du long. Véritable enchainement de sakuga, les scènes d’actions ne manquaient jamais de force ou d’impact. De même pour les moments plus « psychologiques », notamment quand Mob craquait mentalement. La réalisation a également brillé, insufflant un charisme de fou dans Reigen (genre sa gestuelle qui le rend affreusement classe) ou donnait même une certaine puissance à la plupart des plans. Le style globale suivait assez bien celui de One, rendant le tout assez unique visuellement.

Surtout, ce sont les thématiques abordées qui rendaient Mob Psycho 100 aussi intéressant. Des notions comme l’identité et la morale étaient abordées assez intelligemment et surtout très subtilement incorporées à une série d’action shonen qu’on pourrait croire assez banale. Manque plus qu’une saison 2 et la série sera définitivement un chef d’oeuvre.

New Game! : Apparement la série se développe après la fin. Dommage parce que tout semblait enfin décoller. Mais bon, New Game fut tout de même une série formidable. Un excellent CGDCT (cute girl doing cute things) très coloré, drôle et apaisant. De bons personnages, une excellente animation ainsi que des décors très jolis en ont fait une série très agréable à regarder. Mention spéciale à Hifumi, de loin ma préférée de par sa timidité ainsi que son cosplay au TGS qui était top. Le reste du cast est cool aussi, surtout Aoba qui s’est rapidement accommodé à son nouveau travail. Il y a bien Nene qui fut un peu chiante, à la fois pour sa stupidité et pour sa voix ultra aiguë très énervante. Le traitement qui fait ici de la vie d’un studio de jeu-vidéo est assez réaliste, Marco Sensei pourra vous le confirmer dans sa review. On n’est certes pas au niveau d’un Shirobako mais il faut reconnaitre un certain intérêt de la série pour son thème principal. Ce qui rend d’ailleurs la fin encore plus frustrante, dans le sens où elle semblait partir pour développer bien plus cet aspect. Du coup, New Game se « limite » ici à être une très bonne série moe. Et c’est déjà pas mal.

Source

Orange : Beaucoup doivent savoir que je ne suis pas fan d’Orange en manga. Alors qu’est-ce que ça a donné avec l’adaptation anime ? Et bien. Rien de mieux. Juste pire. Je trouve encore certains aspects de l’histoire juste insupportable. Comme Kakeru qui fait sa pauvre victime de merde putain sale bantou fragile va ce qui m’empêche d’apprécier son personnage. Je pourrais dire la même concernant Naho qui mine de rien est pas mal niveau victime également. La romance ultra niaise me bloque complètement pour apprécier un minimum. Surtout quand ces deux benêts se sont enfin confessés (3–4 fois même je crois ?) sans toujours sortir ensemble parce que « gnagnah tu vois g peur ouin ouin ». Bordel les gens crachent sur Nisekoi parce que ça avance pas mais là c’est pire, ils se confessent et ça avance quand même pas. Bordel. Après je pense que c’est assez personnel si j’aime pas l’histoire, ça me rappelle trop une aventure amoureuse assez similaire à celle de Naho et Kakeru. Oh et franchement les personnes qui font que se plaindre pour après sourire en mode « je vé b1en tkt » ça m’énerve tellement putain.

Si je suis aussi salé avec l’anime, c’est pour une autre raison par contre. Que beaucoup auront aussi remarqué : C’ÉTAIT MOCHE PUTAIN. Les visages, même au premier plan, étaient souvent immondes et seuls les gros plans étaient épargnés. Niveau expression c’était vraiment pas ça et seuls les décors, vraiment superbes, sauvent un peu la mise. Et c’est rageant car autant j’ai pas trop aimé l’histoire d’Orange, autant j’ai trouvé le style d’Ichigo Takano vraiment très joli et léger. Alors certes ça devait être chaud de reproduire ça pour un anime mais bon, on pouvait éviter une telle catastrophe non ? Bref, Orange c’est clairement pas mon truc mais c’est bien meilleur en manga.

Food Wars 2 : Clairement une saison 2 en mode : je veux acheter le manga /10. Le rythme fut pourtant massacré, sautant apparemment de longs passages du manga. Un coup on allait très vite avant d’aller un peu plus lentement pour ensuite repartir de plus belle. C’était assez déroutant tout le long de l’anime mais est-ce que ce fut désagréable ? Hé ben non, la série reste Food Wars et c’était donc grave cool. Et assez surprenant, comme avait pu l’être la première saison. Soma y est bien étoffé et la construction de Megumi prend un peu « fin » (peut-être évoluera-t-elle encore par la suite mais, à mon sens, elle a terminé de prendre de l’épaisseur). D’autres personnages prennent également un peu de profondeur, ce qui annonce du bon pour la suite.

Et c’est là où cette saison 2 est top en fait. Ça annonce du bon pour la suite. Je crois vraiment pas à une saison 3, celle-ci me semble trop rush. Par contre, ce qui est clair c’est qu’elle donne envie d’en voir plus en lisant le manga. Une saison 2 au top donc, malgré un rythme ultra chelou mais Food Wars a pu s’appuyer sur ses propres qualités pour rester très cool à suivre.

Konobi : Une série comme elle avait commencé, assez moyenne mais dans le bon sens. Elle fait rien de très original mais ce qu’elle fait, elle le fait (très) bien. Et pour moi ce fut un vrai plaisir à regarder. La réalisation très propre de Feel rendait merveilleusement bien, d’autant plus sur certaines scènes plus travaillées que la moyenne. Les personnages étaient bien attachants également et je pense que la petite Colette, le Président flemmard ou encore la merveilleuse Imari vont me manquer (le temps que je commence le manga). Le duo Usami/Uchimaki a montré lui aussi de bonnes choses, même si niveau développement c’était pas très poussé. M’enfin, ce fut quand même une très sympathique romcom scolaire, très jolie et avec un bon opening. Certainement très oubliable également. Mais pas pour moi.

Re:Zero : Bon. J’ai bien aimé Re:Zero. Je vais pas vous mentir sur ça. C’était une série vraiment très bien réalisée, avec une excellente animation et White Fox a vraiment fait du très bon boulot à ce niveau, bravo à eux. Mais j’ai quand même un gout amer qui me reste en bouche.

Déjà il y avait la hype, ultra omniprésente et qui commence (un peu) à se calmer. Et franchement, c’était trop. Je n’ai pas envie de blâmer certains gros gros fanboys, Akije le premier, pour qui s’est normal d’être à fond sur la série. Mais pour le reste, c’était franchement l’overdose. Partout ça parlait de Re:Zero et j’en ai eu un peu marre. Je pense d’ailleurs que cette hype a un peu dénaturé l’oeuvre avec moi. Notamment sur Rem, qui est rapidement devenue la « best girl » de la série pour une écrasante majorité. Mais du coup, elle était tellement mise en avant en dehors de l’anime que ça en faisait oublié les autres personnages. Enfin, ils étaient presque anecdotiques face à elle. Surtout qu’en parallèle, dans la série, Rem était réellement mise en avant par rapport aux autres personnages et surtout Emilia, écartée par le scénario. Du coup, j’avais plus l’impression de voir des personnages avec une réelle profondeur (alors qu’ils en avaient une) mais simplement des « waifus » et autres « best girl ». Des pantins sans âmes en gros. Ouais, sur sa seconde partie, Re:Zero a perdu son âme selon moi. D’une part donc à cause de cette hype surdimensionnée, mais aussi parce que la série tourne globalement en rond passé la moitié. Pleins de personnages importants sont introduis, ainsi que des éléments capitaux pour la suite de l’histoire. Ça part un peu dans tous les sens et les morts de Subaru, franchement, deviennent très prévisibles et perdent donc en impact. Résultat, j’ai été sacrement moins emballé, limite désintéressé, par cette seconde partie. Mais au final, Re:Zero fut une très bonne série. Essoufflée sur la fin et presque caricaturale avec certains de ses personnages (Rem en tête), toujours est-il que ce serait être de mauvaise foi que de ne pas reconnaitre ses qualités.

91Days : [pas encore terminé à cause d’un gros retard sur le visionnage, je mettrai à jour l’article une fois que je l’aurais terminée. Mais sachez que, pour l’instant (ep4), la série me plait bien, à la fois pour son histoire de vengeance froide et dramatique, mais aussi pour son ambiance historique qui a un sacré charme]

Les autres

Comme à chaque saison, je vous sollicite, vous/toi, lecteur, afin d’avoir des retours sur d’autres séries de saison. Et cet été, ce sont Skyrobin et Miryah qui ont répondu à l’appel.

Tout d’abord, c’est la saison 2 Arslan Senki qui aura déçu Skyrobin. L’animation, déjà un problème pour la première saison, ne s’est pas améliorée, « la 3D est mauvaise et l’animation se casse la gueule à certains moments ». Le format de cette seconde saison, à savoir 8 épisodes, suite à des contraintes de production, l’a fortement déçu car, « en gros, ils font 8 épisodes très moyens qui servent juste à dire “hey c’était mauvais mais vous inquiétez pas, la suite va être mieux ».

Dans une thématique complètement différente, pour un avis diamétralement opposé avec Love Live Sunshine. L’ayant commencé « sans grand espoirs » mais aura finalement apprécié. Il a même apprécié le fait que ce soit « dans la même ambiance que la prequel », « avec des personnages adorables ». Pour conclure, « Love Live c’est mignon. Love Live donne le sourire. Love Live c’est bien ! ».

Enchainons avec Qualitea Code qui n’aura pas brillé par son animation qui était « mauvaise ! Mauvaise ! Mauvaise ! ». « Les premiers épisodes ont une animation pas si mauvaises mais plus ça avance plus c’est mauvais » et il illustre son propos avec ce screen (et ouais ça pique). Mais il n’y avait pas que ça, avec également « les personnages [qui] sont inintéressants surtout le personnage principal ainsi que la fille blonde qui est avec lui qui sont insupportables ». Il s’amuse d’ailleurs de l’histoire « tellement ennuyante et sans intérêt que rapidement on se surprend à chercher les défauts d’animation ». Le tout avant un twist pas des plus convaincants (je peux pas citer ça spoile sinon). « Conclusion: j’ai gâché 5h de ma vie. »

Il termine avec Rewrite, dans lequel il n’a pas non plus apprécié l’animation qui était « médiocre, la 3D […] très mauvaise ». Et même si « les personnages sont tous développés », « aucun n’est particulièrement intéressant ». Pour l’intrigue, c’est assez simple : « Les 6–7 premiers épisodes sont juste un school life tout ce qu’il y a de plus basique avec de temps en temps des morceaux de l’intrigue qui se lancent. Puis y’a 3 épisodes où il se passe rien ou presque. Puis c’est la fin. ». La série a d’ores et déjà une seconde saison de prévue pour 2017 et il « espère que ça va être mieux ».

Un été cool avant l’automne de LA MORT

Voilà, c’en est fini de l’été. Il y a quelques séries cool, j’espère une saison 2 à Mob Psycho 100 et je dois acheter le manga pour Food Wars et Amanchu. Ainsi que me mettre à lire celui de New Game, Konobi et, encore, de Mob. J’ai suivi vraiment peu d’animes cette saison, j’en aurais profité pour regarder plus choses en dehors. Notamment Jojo que j’ai (enfin) rattrapé, ce qui me permet de regarder Diamond is Unbreakable chaque semaine maintenant.

J’ai pas mal de hype concernant la saison d’automne. Déjà pour les suites qu’elle va proposer, à savoir celle très attendue d’Hibike Euphomium et celle, moins attendue mais quand même prometteuse, de Bungou Stray Dogs.

3-gatsu no Lion, le nouveau Shaft, me rend très curieux. J’ai aussi très hâte de voir FLIP FLAPPERS, Shuumatsu no Izetta et To Be HERO, des séries qui me semblent atypiques et intéressantes. Je dois me dépêcher de voir Teekyuu 7 aussi, parce que la saison 8 arrive. Le spin-off de Working!!, www working!! était très drôle dans son premier épisode donc là aussi c’est prometteur. Dans mes curiosités random, Long Riders, Keijo ou encore Girlish Number m’intriguent pas mal. Un paquet de séries (je n’ai pas tout cité) m’intéressent donc cet automne, un peu comme le printemps dernier. J’espère réussir à tenir la majorité des séries que j’ai déjà présélectionné. Mais tout ça, on le verra à l’occasion de ma preview de l’automne, qui devrait arriver d’ici la fin du mois !



2 réponses à “Bilan – Été 2016”

  1. Oh que oui dans la catégorie musé des horreurs, Qualidea va bien plus loin que Orange, même moi l’aveugle j’ai souffert pour dire…

  2. Orange (que j’ai bien aimé, perso, malgré son côté cheum), il souffre surtout de son outsourcing au Vietnam et d’une prod complètement éclatée, truc qu’on va voir de plus en plus souvent vu l’absence de moyens de pas mal de studios. Ceci dit, les exigences de qualité ont beaucoup monté depuis dix ans, ce genre “d’accident” était quasi la norme lors des premières années de passage au numérique.

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